The Economist s’intéresse aux banques d’investissement. Les
belles années de la profession semblent derrière elle. Quelques banques
américaines sont sorties victorieuses de la crise. (Ce qui n’est pas une bonne
nouvelle pour le contribuable américain qui devra sauver ces monstres de la faillite.) Comme d’habitude, les européennes ont
pris un bouillon. (Y aurait-il quelque-chose que l’Europe n’a pas compris dans
les règles du jeu de l’économie mondiale ?) En particulier les banques
françaises semblent sous-valorisées. Toujours est-il que les class actions
gagnent l’Europe.
La productivité mondiale devrait baisser avec le
vieillissement de sa population. A court terme, l’Europe va particulièrement
mal, mais toutes les économies sont plutôt en recul. Cela pourrait s’améliorer
un peu l’année prochaine. (Parce que ça ne peut pas être pire ?) Mais pas
à long terme. D’après l’économiste en chef de HSBC, les gouvernements ont
compensé le manque de croissance par des expédients. Situation malsaine,
difficile à réformer sans susciter nationalisme ou révoltes populaires.
(Question : les systèmes sociaux qu’apparemment l’on ne peut
plus se payer, n’ont-ils pas été utilisés pour masquer aux pauvres qu’ils
vivaient à crédit alors que les riches s’enrichissaient ? Les dits pauvres ne seraient-ils
pas quelque-peu les dindons de la farce ?) Pas d'avenir pour l’OMC ? La mode serait
maintenant à des négociations bloc à bloc.
Les Indiens ne paraissent pas faire beaucoup se
préoccuper de l’emploi des masses de jeunes qui vont arriver sur le marché du
travail. L’Inde est un pays difficile à faire évoluer.
Barack Obama a une majorité du pays pour lui, mais pas ses
élus. Le découpage électoral les protège de l’opinion publique nationale.
M.Obama se demande comment utiliser ses techniques de campagne pour les
ébranler. Par ailleurs, on se demande quel va être l’impact de ses lois sur la
santé, sur une industrie qui emploiera en 2020 « un travailleur américain sur 7, sans compter les entreprises
auxiliaires, telles que les sociétés informatiques ou les cabinets de
conseil spécialisés ». L’Amérique veut se concilier les économies
asiatiques. Mais sa politique militaire semble hésitante et contreproductive. « La Chine est inquiète, mais les alliés de l’Amérique
ne sont pas rassurés. » En tout cas, les relations
américano-coréennes sont excellentes.
Le président du parlement européen désirerait que ce
parlement élise le président de l’Europe. Ce pourrait être lui. Ou cela pourrait
servir sa carrière en Allemagne, si je comprends bien. Allemagne où les manœuvres
politiques sont toujours aussi compliquées à suivre (dernier épisode : les
Verts sont en faveur d’une redistribution vigoureuse) et l’issue des prochaines
élections, incertaine.
En Lybie, les milices semblent gouverner le pays.
Les revenus des 3 cabinets de conseil en stratégie ont cru
fortement l’an dernier (17,3% pour Bain). Leur métier a évolué. « Ils tirent maintenant la plus grande part de
leurs revenus de la mise en œuvre d’idées, de l’amélioration des processus
internes de leurs clients, et d’autres missions non considérées
traditionnellement comme du conseil en stratégie ». Si bien que les 4
grands cabinets d’audits essaient de les concurrencer, en achetant d’autres
cabinets de conseil en stratégie. Windows 8 va mal. Décidément Microsoft semble
incapable de sortir du marché du PC. Une start up lance un appareil qui
photographie tout ce que vous voyez. Et il existe des systèmes d’évaluation
des navires marchands. Apparemment, les fonds d’investissements s’intéresserait au marché de l’occase navale.
Le dioxyde de carbone n’arrête pas de s’accumuler dans l’atmosphère.
Personne ne s’en préoccupe.