Mettre et desservir la table.
Comme monte sur l’estrade le supplicié
et en descend le bourreau.
Maintenant, entre les degrés de l’échafaud
darde le soleil, le même soleil,
comme si on n’y avait monté personne
qui ne fût redescendu. Je voulais être silence
et estrade. Monde coincé entre les marches.
Personne et rien. Espoir de fin de semaine.
János Pilinszky (1931-1981) – Cratère (Kráter, 1976) – Traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair