Magazine Politique

Je ne vous parlerai pas d'elle... (mais sache que, je...)

Publié le 12 mai 2013 par Falconhill
Je ne vous parlerai pas d'elle... (mais sache que, je...) La première image qui m’est venu à l’esprit, lorsque j’ai eu la triste nouvelle cette après-midi, c’était la cathédrale de Fourvière. C’est con, c’est idiot, mais je me dis qu’après ces 5 ans passés ensemble, sous sa protection, juste en dessous, nous sommes un peu ces enfants…
Je joue un peu le malin, le romantique bête, qui cherche l’image et symbole à chaque évènement, mais non… Mes premières images, c’était d’abord mon ami à qui je pense très fort depuis quelques jours, quand j’ai su que le sablier commençait à égrener ces derniers grains de sable. C’est lui et sa fille, parce qu’ils restent, et que je les aime vraiment. Je les aimais tous les trois, mais ils ne sont plus que deux. Et bon…
Je me sens con devant mon Blogger. J’ai envie d’écrire quelque chose, mais je n’arrive pas. Et de toutes manières, ce que je pourrais écrire finalement, ça ne servirait à rien. Ca serait lourd, ça serait con, et ça serait loin de ce que je ressens vraiment ce soir dans mon cœur, dans mon ventre. Mais ce que je ressens, finalement, on s’en bat les alibofis. Ou les couilles (c’est la même chose). Ce qui compte, c’est la peine de mon ami et de sa fille. C’est la peine de leurs parents à tous les deux. 
Ils n'ont jamais mérité ça.
Ce qui compte, c’est que nous sommes un de moins ce soir sur cette Terre. Qu’il y a de quoi être en colère, être réellement « indigné », pour reprendre ce mot à la con qui ne veut rien dire quand il est porté par des pseudos révolutionnaires à deux balles. Parce que bordel c’est pas juste. 
Ce qui compte, c'est qu’il y a de quoi être triste ce soir. Vraiment.
En tous cas ce soir je suis vraiment triste… Je m’en fous de la Cathédrale de Fourvière. Mais le Transbordeur (et le gros Lulu tout nu sur la scène) ou le 3615 pages blanches sur le Minitel, c’est pas joli sur un billet. Et finalement, la Madame qui est sur la Cathédrale, elle aura une personne formidable dont elle devra s’occuper. Mais si elle a cinq minutes, qu’elle protège aussi ceux qui restent…
C’était un dimanche affreux. Mais ma douleur n’a rien à voir avec celle de ceux à qui je pense.
De celui à qui je pense très fort ce soir… (et qui me pardonnera ce titre à la con, en hommage à une idole commune...)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Falconhill 1396 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines