J’ai visité l’expo Guy Debord à la TGB, et j’ai été frappé comme tout le monde par ses milliers de fiches, recopies de livres qu’il insérait ensuite dans ses ouvrages et films. A un point tel qu’on l’a qualifié de "plagiaire". Il est vrai que l’on peut se poser la question, tant ce travail de notation a été systématique, et que beaucoup de ses phrases sont des "détournements", c’est à dire une note altérée. Il y a un côté vieillot à consulter tous ces tracts jaunis, et une contestation presque estudiantine, qui ressemble aux jeux de toutes les générations d’étudiants.
Sa force est que sa critique des medias, du fonctionnement du système a été confirmée, au-delà peut-être de ce qu’il imaginait. Il a toutefois réussi à trouver le mécène qui lui a procuré une vie bourgeoise et confortable, ce que l’un des journaux d’époque souligne.
De sa compagne, Michelle Bernstein, j’avais apprécié un texte trouvé sur le net. Elle est spontanée et se défend bien devant un vieux routier de l’actualité littéraire, pour son livre "tous les chevaux du roi", aujourd"‘hui réédité.