Puisqu ’il faut l’âge des fleurs
Pour connaître la douceur
Des baisers dévoilant
Le secret de la nudité des saisons.
Puisqu’il faut nos jeux de cœur
Pour miser sur le temps
Et nos folles histoires
Pour jouer à « qui perd gagne »
Dans cette farandole de rêves blessés.
Geôlière de l’absence
La mer est si rebelle dans ma paume
Et toutes les îles à genoux
Ont le vertige de toi
Car depuis le suicide des paupières
Toutes mes nuits sont insoumises
Et tous les hommes portent
Le lourd fardeau de l’absence.
Pierre -Moïse Celestin