Que l'on trouve sous différentes versions, parfois taoïste, parfois soufi.
Malédiction ou bénédiction qui peut savoir?
C’est l’histoire d’un vieux paysan qui a pour toute richesse un beau cheval blanc. Ses voisins l’encouragent à vendre l’animal pour assurer ses vieux jours. Mais le vieux paysan, sans doute trop attaché à son cheval, néglige ces conseils.
Et un jour, le cheval blanc disparaît. “Malédiction, malédiction” disent tous les voisins, “tu as perdu l’occasion d’assurer tes vieux jours”. Le vieux paysan répond: “Malédiction, bénédiction, on ne sait pas”.
Effectivement, quelque temps plus tard, le cheval blanc revient avec tout un troupeau de chevaux blancs magnifiques. “Bénédiction, bénédiction” disent les voisins. Et le vieux Chinois de répondre: “Bénédiction, malédiction, on ne sait pas”.
Quelque temps plus tard, le fils du vieux paysan, en s’occupant des chevaux, fait une chute qui le laisse estropié. “Malédiction, malédiction” disent les voisins qui visiblement n’ont toujours pas compris la leçon. Et notre vieux paysan de répondre: “Malédiction, bénédiction, on ne sait pas”.
De fait, quelque temps plus tard, le souverain du pays déclare la guerre et tout les jeunes gens sont mobilisés, à l’exception du fils de notre vieux héros. De nouveau les voisins s’écrient: “Bénédiction, bénédiction, quelle chance de garder ton fils avec toi”, et de nouveau le vieux Chinois de dire: “Bénédiction, malédiction on ne sait pas”.