Paroles de bénévole : « on apprend beaucoup, sur soi et sur les autres »

Publié le 11 mai 2013 par Cmasson

Originaire du Finistère, Marine débute ses études à l'ESC de Brest. Elle les poursuit à Edimbourg, en Ecosse. Aujourd'hui étudiante en Master 2 de l'ESC-Toulouse en alternance depuis deux ans chez SFR pour la communication et business development de l'équipe commerciale. En Janvier 2013 elle s'engage aux côtes d'Action Contre la Faim, bénévole dans la délégation de Toulouse. Quelles sont les motivations de cet engagement ? Comment concilier ces responsabilités associatives avec ses études? "Parole de bénévole", Marine répond à ces questions à travers ce témoignage !

"D’où vient ta motivation à t’engager auprès d’ACF ?"

"Ça fait quelques années maintenant que j’ai envie de m’engager dans une association humanitaire, sans jamais m’être lancée. C’est ma collègue de travail, Mylène, qui m’a parlé un jour de cette délégation toulousaine. C’était l’occasion ! Je suis allé au premier rendez-vous par curiosité tout d’abord : s’engager c’est bien, mais il faut croire à l’association et aux projets que l’on soutient. De plus, il y a un vrai problème d’image concernant la transparence de certaines associations, et je me méfiais de ce point. 
La présentation d’ACF m’a tout de suite convaincu : tout est très clair, bien cadré, et les actions nationales organisées chaque année me plaisaient. Mais ce qui est très motivant en plus de cela, c’est la liberté qu’on les bénévoles à proposer et monter leurs projets, et les responsabilités que l’on peut prendre facilement."

"Que connais-tu de la vie associative ?" 

"Je me suis engagée en licence dans l’association humanitaire de mon école. Etant donné qu’aucun des projets en cours ne m’a emballé, nous avons décidé, avec une autre élève, de créer notre propre projet : une course pédestre, dont la totalité des fonds serait reversée à une association qui lutte contre la Leucémie. 
 Durant deux années successives, nous avons tout organisé de A à Z : autorisations administratives, recherches de sponsors, communication, recherche de matériel… Ça nous a pris pas mal de temps, mais finalement les deux éditions se sont déroulées avec succès, et j’ai vu que cette année des élèves avaient repris le projet, 3 ans après ! Ça motive a continuer…"

"Tu es en Master à l’ESC et en alternance chez SFR, comment concilies-tu ta vie associative et ta vie professionnelle/étudiante ?"

"Honnêtement, au départ j’avais un peu peur de m’engager et ne pas réussir à être assez disponible. Mais ça ne pose finalement aucun souci : chacun est libre de s’engager selon ses disponibilités, et quand je peux être présente, c’est toujours un plaisir de me rendre aux rencontres ou évènements. C’est l’occasion de discuter des projets ACF, de l’actualité… l’équipe est motivée, avec des personnes de tout âge et de tous horizons. Il y a une très bonne ambiance !"

"Tu es bénévole depuis quelques mois à ACF, ton premier retour d’expérience ?"

"Sans hésitation, la Course Contre la Faim, l’un des gros projets ACF. J’ai eu la chance de réaliser la sensibilisation toute une journée dans un collège avec une amie bénévole. C’est gratifiant de sentir que l’on apprend quelque chose aux élèves, qui sont parfois loin d’imaginer ce qui se passe dans d’autres pays. C’est aussi très intéressant d’avoir leurs impressions et questions, qui nous ont parfois surprises. Cette course est vraiment un beau projet, qui permet à la fois de faire passer un message, et récolter des fonds de façon ludique : le parrainage d’une course. En étant bénévole, on apporte de l’aide, un soutien, à son niveau. Mais on apprend aussi beaucoup, sur soi et sur les autres. Ça permet de prendre du recul sur la situation actuelle."

Si comme Marine vous souhaitez mettre votre énergie au service d'une bonne cause, n'hésitez plus. Contactez nous!

Propos recueillis par Mylène MENAUT, bénévole d'ACF-Toulouse.