Quand ils discutent de leur “choc de compétitivité” aux diners feutrés du club “Le Siècle”, François Hollande et Laurence Parisot ne pensent que chiffres, ceux délicieusement aseptisés des échanges numériques d’une capitale financière à une autre.
Mais pour produire ces chiffres, il faut encore des humains des employé(e)s, des ouvriers et des ouvrières dont le patronat international excelle à tirer la substance au moindre coût.
Du moins, au moindre coût financier, car pour le coût humain c’est autre chose, mais soyons certain que les milles ouvrières mortes écrasées par les décombres de leur usine sont déjà passées aux pertes et profit. En fait, ont-elles vraiment existé un jour pour la classe politico économique mondialisée ?
François Hollande veut des “résultats” : la flambée du chômage, la baisse du pouvoir d’achat, la baisse des prestations sociale, la baisse des retraites et la récession qui s’annonce, tout celà ne lui suffit pas.
Peut-être lui faut-il maintenant une usine qui s’écroule sur ses ouvriers pour qu’il soit assuré que le coût du travail à bien été ramené à son minimum ?