L’UMP s’est lancée dans une campagne grotesque à l’occasion de la première année de François Hollande à l’Elysée. Traumatisée par l’échec du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’UMP rêverait de voir celui de François Hollande.
L’ «échec» colle tellement à la peau de l’UMP qu’elle le voit partout. Tel un spectre qui hante la rue de Vaugirard, l’ «échec» reste la marque de fabrique de l’UMP qui refuse toujours de faire l’inventaire de sa défaite en 2012. Obnubilée par ses pitoyables querelles internes, l’UMP refuse de voir la réalité en face et préfère s’attaquer grossièrement à un chef de l’Etat qui tient ses engagements.
S’il y a «échec», c’est d’abord celui d’une décennie de politique de l’UMP qui s’est radicalisée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Échec de l’UMP avec 1 million de chômeurs en cinq ans.
Échec de l’UMP avec le record absolu de 600 milliards de dette publique en cinq ans.
Échec de l’UMP avec le saccage de l’école de la République.
Échec de l’UMP sur la sécurité avec 10 mille suppressions de postes dans la police et la gendarmerie.
Échec de l’UMP avec la montée sans précédent des inégalités.
Échec de l’UMP en matière d’équité avec les privilèges fiscaux accordés aux plus riches.
Face à cela, au cœur d’une crise sans précédent, François Hollande est un président qui tient le cap de l’emploi et de la croissance avec le souci inébranlable de la justice. En un an d’action, François Hollande répare les dégâts de dix ans d’UMP. Dix ans qui ont rabaissé la France.
Pour les socialistes, le temps n’est cependant pas à l’autosatisfaction mais au travail. Le redressement a commencé. Il reste quatre ans pour réussir. Nous n’avons qu’une ambition : faire échec et mat à la crise qui frappe la France et l’Europe. En attendant, l’UMP a déjà fait échec et mat à la bonne foi…