Les jours se suivent et se ressemblent…
Déjà presque un mois que je suis au chômage, et l’euphorie des premiers jours a laissé place à un quotidien morne et sans intérêt.
L’être humain est compliqué. Je pense que durant toute ma vie professionnelle j’ai rêvé d’une pause comme celle que je suis en train de vivre et je n’arrive pas à en profiter.
Je me fais chier, clairement. Même quand le Mari est à la maison (j’ai envie de dire SURTOUT quand le Mari est à la maison!).
Mais au fond de moi, je sais que le 28 juin (jour de ma reprise du travail), c’est demain et qu’à partir de là je ne toucherais plus terre et que je regretterais alors ces longs moments de solitude vautrée sur mon canapé.
C’est plus fort que moi.
En plus, j’ai passé un hiver à me chouchouter, me faire de bons petits plats et éviter les excès et tout d’un coup, l’idée de me préparer un repas me semble complètement irréalisable. Je mange quand j’ai faim (c’est-à-dire peu) et j’ai toujours mal au ventre à tel point que je n’arrive pas à identifier la douleur comme étant due à la faim ou au trop mangé. Ma consommation de cigarette qui avait été réduite quasiment à néant est remontée en flèche et je trouve que j’y vais un peu fort sur le vin aussi.
Ceci explique surement cela, je suis constamment fatiguée. Du matin au soir je me traine.
Ajoutons à ça qu’en ce moment on tourne en moyenne à un jour de beau temps par semaine, ce qui est peu, surtout pour nous qui vivons dans une région d’ordinaire très ensoleillée.
Les jours filent à une allure folle et en même temps les journées sont looooongues!
Je ne veux pas l’admettre mais je vais le dire quand même: Vivement que je retravaille!
Je te souhaite quand même un bon week-end! (Je sens que je t’ai bien foutu la pêche là!)