L’américanisation de la France (suite)
Publié le 11 mai 2013 par Christophefaurie
Un
article
dit :
Nous avons fait l’an dernier une étude auprès de 10 000
jeunes de l’enseignement supérieur, toutes filières confondues. Qu’avons-nous
constaté ? Que la génération Y, mobile, mondialisée, prête à partir
travailler en Asie représente un quart des jeunes. Tous les autres,
c’est-à-dire la très grande majorité, sont dans l’autre profil, celui pour
lequel l’appartenance à un groupe est essentielle. Ils ne sont pas du tout les
zappeurs permanents qu’on décrit.
Les 25 % que vous avez identifiés ont-ils des
caractéristiques particulières ?
Ils sont plutôt dans les écoles de management. Je pensais
qu’on en trouverait davantage dans les écoles d’ingénieurs, mais non ce n’est
pas le cas. De façon générale, l’industrie est un univers où l’appartenance à
un secteur, à un métier, à une entreprise est très forte. On ne peut pas les
gérer comme une SSII, avec un turn over élevé.
Napoléon appelait l’Angleterre un pays de
boutiquiers. Les écoles de commerce seraient-elles une 5
ème colonne
de la culture anglo-saxonne ? Ou un milieu favorable à son influence ?