« … Ce que je voudrais vous faire comprendre par ces paroles, je ne puis guère l’exposer qu’en vous donnant tout d’abord une sorte d’aperçu historique sur une vaste période de l’évolution humaine… »
Rudolf Steiner, Zurich, 27 octobre 1919
Tout d’abord, il est important de savoir que les végétaux occupent notre planète depuis un demi milliard d’années, et que notre terre existe depuis 4,5 milliards d’années et s’éteindra dans le même laps de temps avec la mort du soleil.
Naissance de l’Homme
En revanche, l’homme n’existe que depuis 6 millions d’années, il a succédé aux dinosaures qui ont vécu entre 250 et 300 millions d’années sans mettre en péril notre monde, mais depuis l’arrivée de l’homme sur cette planète, l’équilibre de la nature est sévèrement menacé, une arrivée encore aujourd’hui mystérieuse car, nous ignorons ce qui a mené le singe à l’homme, ni le mécanisme biologique qui a provoqué ce passage, rien n’explique dans la nature une telle évolution soudaine dans le monde du vivant, si ce n’est qu’en 2009 des scientifiques californien dont l’équipe du Prof. Chang, ont découvert des traces d’ADN extra-terrestre dans l’ADN humain, impossible à trouver sous cette forme dans la nature, sur notre planète, mais c’est un autre débat, qui peut nous mener uniquement d’hypothèses en hypothèses sans être capable d’apporter des preuves formelles, scientifiques, quoique la science humaine a peu de choses à voir avec la science cosmique de l’univers.
En 6 millions d’années dévolution, l’homme est passé de l’état de primate plus ou moins évolué à celui de l’homme de Neandertal, puis à Cro-Magnon, quoique ces deux espèces aient cohabité, alors que l’on a longtemps cru qu’elles se succédèrent. Cro-Magnon est considéré comme l’homme moderne, notre ancêtre, le plus proche sur le chemin de la civilisation.
A partir de ce point de repère qu’est la préhistoire, l’homme a constitué des sociétés, on ignore encore le cheminement de la grotte à la Pyramide, qui sont devenues des civilisations et qui se sont développées et éteintes, suite à des cataclysmes naturels, des guerres… jusqu’à aujourd’hui.
Mais il se trouve que l’homme, par sa volonté de progrès matérialiste a commencé à mettre en péril son environnement rapidement, cette aventure involontaire n’est pas récente, à Sumer (6000 ans avant J-C), qui était une des sociétés les plus évoluées après la préhistoire, on a pu constater que l’exploitation et la conservation de l’eau dans d’immenses bassins, a, en 3000 ans, puisée tous les sels minéraux des sols, jusqu’à les rendre stériles. Sumer se trouvait en Mésopotamie sur l’emplacement de l’actuelle Irak, au Sud, ce qui explique l’impossibilité d’exploiter les sols aujourd’hui, et qui fait de l’Irak, un désert, mais pour compenser son malheur agricole, le sol, comme chacun sait est riche en or noir.
La pollution commence très tôt…
En France, depuis les lents débuts de l’industrialisation, mais surtout de la civilisation, les villes avec un accès aux fleuves n’hésitaient pas à rejeter les déchets de toutes sortes dans les cours d’eau, si certains éléments étaient biodégradables, d’autres se figeaient dans les fonds des rivières s’accumulant dans les limons pour devenir des polluants dont on ne peut plus se débarrasser des siècles plus tard.
Alors que depuis le XVe siècles au Rajasthan, en Inde, les Bishnou protègent la nature pacifiquement au péril de leur vie, ils protègent les animaux, les arbres en sachant qu’ils représentent la vie et notre avenir, ce sont les premiers écologistes du monde à avoir pris conscience du rôle de la nature pour l’homme. En Occident, l’industrialisation moderne entre le XVII et le XXIe siècle, les rejets des manufactures de tissus et des teintures chargées en plomb et autres métaux lourds, les PCB ou biphényles polychlorés au XXe siècle, toxiques, écotoxiques, rejets industriels issus des transformateurs inutilisables et abandonnés en pleine nature, nous montre que la nature est placée en second dans l’ordre économique et dans le sens des valeurs, alors que sans cette nature, l’homme et les espèces vivantes s’éteignent.
Aujourd’hui, s’ajoutent en dehors des polluants industriels hautement toxiques, des polluants d’origine médicamenteuse, antibiotiques, hormones… dans le rejet des urines humaines qui, avec les années, polluent la faune aquatique tout en rendant l’eau des rivières impropre à la consommation. Des hormones prédigérées par des poissons que nous ne pourrions manger sans intégrer dans notre organisme ses mêmes hormones et antibiotiques modifiées, passées de l’homme à l’animal et de l’animal à l’homme.
Il est désormais interdit de pêcher et de consommer le fruit de sa pêche issu du Rhône, trop pollué par les rejets dans le fleuve, des rejets bourrés d’antibiotiques et d’hormones qui se mêlent aux PCB déjà présent et aux pesticides des exploitations agricoles, anciens et récents, cette pollution fait que tous produits naturels issus du Rhône et d’autres fleuves sont rigoureusement interdit de la moindre consommation pour des raisons sanitaires, mais si l’on poussait les analyses sur les poissons de mer, il semble que nous pourrions obtenir des résultats similaires, mais une telle révélation mettrait d’emblée en péril l’économie de nombreux pays.
Il existe d’autres exemples de destruction par polluants de notre environnement par les humains, mais ce n’est pas la raison qui concerne les forêts françaises, ce qui détruit nos forêts, c’est l’Economie.
Les arbres épargnent les hommes des catastrophes naturelles
Or, nous devons garder à l’esprit que nos forêts font office d’obstacle à la force des vents qui font le tour de la planète, une fois, deux fois, en prenant des vitesses phénoménales et destructrices, les forêts bloquent, freinent ces vitesses naturellement tout en régulant les climats de la planète, mais plus on coupe d’arbres, plus on s’expose aux forces destructrices de la nature, plus les humains se retrouvent au centre de cataclysmes, de crues incohérentes, de tornades subites dans des régions jusque là jamais touchées par ce type de catastrophes.
L’activité humaine au service de la destruction de la nature
Sans oublier la forte responsabilité de l’activité humaine, l’utilisation intempestive du pétrole, provoquant indubitablement un réchauffement climatique qui bouleverse l’équilibre atmosphérique de la terre. L’homme se refuse à penser que la nature ne s’est pas constituée sur cette planète en un jour, il a fallut des millions d’années à la fougère pour devenir un arbre, pour que les forces infernales du sous-sol de la planète se calment, pour que les volcans cessent d’éructer des flots de lave et des pluies d’acides sulfurique, pour que les plaques tectoniques cessent de s’affronter en des combats de titans gigantesques pour former les chaines de montagne, les Iles et le relief des continents. Ce que nous semblons oublier, c’est que nous ne sommes qu’un facteur de cet ensemble, mais ce facteur met en péril par son comportement incohérent et irrespectueux 4 milliards d’années d’évolution.
Dieu, qui est l’excuse de tout ce qui vient du ciel, n’est pour rien dans ces drames imposés aux hommes, les hommes seuls sont responsables des actions néfastes qu’ils mènent pour des raisons d’enrichissement personnel au détriment de l’espèce humaine, une minorité d’humains met en péril notre planète et la survie de l’humanité pour des raisons purement économiques et nous les laissons faire. Ensuite, nous blâmons le hasard et cette pauvre nature qui subit, comme les victimes, les actions néfastes d’un petit nombre.
L’économie au service du mal
Je reprends donc ce point fondamental qu’est l’économie :
Je m’explique, l’économie est une science et un besoin, c’est une activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services qui permet aux états de fonctionner et de valider des flux financiers à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières.
L’économie régit le monde depuis qu’il s’est constitué en civilisation, les conquêtes historiques sont systématiquement liées à l’économie, aux pillages et aux échanges, une société traditionnelle vit en toute simplicité mais la société moderne, capitaliste, ne peut vivre sans exploitation, production et commercialisation et encore plus aujourd’hui avec les moyens de communication.
Le périple de Marco Polo fut l’œuvre d’une vie, mais aujourd’hui, par internet, d’un simple clic, un européen peut commander en Chine un bien de consommation qui lui parviendra par des moyens aériens rapides, en moins de trois jours alors qu’il aurait fallu au XIIIe siècle, à l’époque de Maco Polo, plusieurs années. C’est le miracle de la modernité au service de l’économie, qui est aujourd’hui devenue indispensable à nos vies, au point que bientôt on reliera le cerveau à son ordinateur pour le tenir informé des valeurs boursières changeantes à la seconde. Concomitamment, Google vient de créer un logiciel qui informe à la seconde de la pensée d’un employé si celui-ci commence à rédiger un mail, une fenêtre Pop-Up vient lui rappeler que ce que le rédacteur rédige est illégal si Google le juge. Un vérificateur de violation des règles sera là pour le rappeler à l’utilisateur. Ces fenêtres seront également envoyées au supérieur hiérarchique de l’employé, aux ressources humaines avant même que le mail ne soit envoyé, c’est en quelque sorte, un « Minority Report » des intentions rédactionnelles et un contrôle de la pensée individuelle.
L’absurdité économique
L’économie est d’ailleurs arrivée à un tel degré d’absurdité que les hommes en sont devenus esclaves alors que c’est l’économie qui devrait être l’esclave des hommes, cette aberration fait de notre monde, une zone de conflits, de guerre, de chaos international et génère un flux financier considérable qui sert les intérêts d’un petit nombre, ce même petit nombre qui fait la pluie et le beau temps sur notre monde au détriment de la majorité des êtres humains, car la destruction de notre planète se fait par les hommes en dépit du bon sens, chacun en conviendra.
Dans le monde animal, les fourmis qui produisent des champignons ou du miellat, ne sont pas esclaves de leur production, mais maîtrise leurs exploitations aux dépens des humains qui sont soumis à des règles imbéciles qui doivent être appliquées en dépit du bon sens, en dépit des loi universelles de la nature pour satisfaire la volonté des états.
L’intervention de la Chine et son degré de destruction écologique
Dernièrement, le président Hollande recevait à l’Elysée le premier ministre chinois en l’assurant de son entière collaboration pour favoriser les échanges entre nos deux pays. Or, nous devons admettre que l’entière population de la France ne représente même pas celui d’une modeste province chinoise, et elles sont nombreuses.
Donc nous devons comprendre que l’intérêt des Chinois est plus important que la France ne le suppose, sa population de 1 milliard 300 millions d’âmes a véritablement le désir de consommer et de ressembler au modèle américain et européen dont elle a été privée près de 80 ans, pour cela, il faut produire, travailler, consommer sans se préoccuper du reste de la population mondiale et comme chacun sait, chacun voit midi à sa porte.
Mais, si les Français appliquent ce fonctionnement pour eux, ils ne sont que 60 millions d’habitants et comparé à la Chine, c’est une goutte dans l’océan et les implications ne sont plus les mêmes si l’on considère que ce géant aux pieds d’argile peut englober tout ce qu’il désire à présent qu’il est devenu capitaliste et c’est ce qui attend également l’Inde, qui se bat pour protéger une population de 1 milliard 200 millions d’âmes et à qui M. Sarkozy a vendu l’industrie française métallière que nous n’avons plus.
Le travail en Chine est une religion, chacun travaille pour permettre le développement économique de la nation, pour deux euros gagnés, un euro est épargné, en France, pour deux euros gagnés, un euro va dans les poches de l’état et l’autre pour la consommation du travailleur, donc, peu d’épargne ou presque plus, d’autant plus en situation de crise.
Nous devons également comprendre que pour les chinois, nous ne représentons que peu de choses, un minuscule pays avec une histoire relativement brève comparée à celle de la Chine qui remonte à 5 000 ans, et qui va permettre à l’économie chinoise de prospérer.
Nous savons qu’en France, les gouvernements de Droite ont vendu la France aux Saoudiens et aux Qatari qui possèdent dores et déjà des réseaux d’influences qui perturbent sérieusement nos coutumes, à présent, les mêmes, ont vendu nos forêts aux Chinois.
En France, il n’y a déjà plus de possibilité de développer l’emploi à cause des taxes sur les entreprises, mais hypocritement, les grandes entreprises françaises se sont délocalisées en Chine depuis plus de trente ans pour faire des bénéfices considérables ; mais les chinois sont industrieux et beaucoup moins naïfs qu’on le suppose.
En laissant les occidentaux fabriquer et produire en Chine, ils ont donné les moyens aux Chinois d’apprendre à fabriquer pour eux-mêmes et à remplacer les étrangers industriels par des chinois industrieux tout en créant une fabrication indépendante et libre.
L’Occidental a des idées que le Chinois n’a pas culturellement, mais le chinois apprend vite et reprend naturellement sa place de décideur et de créateur en évinçant les Occidentaux une fois la maitrise acquise.
La force de la Chine, son sentiment national
Cette reprise du pouvoir a deux origines, d’une part, la volonté de profit, d’autres parts, le sentiment national très puissant en Chine. Les Chinois sont disposés à tous les sacrifices pour la nation, il en va de même dans de nombreux pays asiatiques. Travailler avec les Chinois, c’est d’abord apprendre à comprendre leur fonctionnement qui ne ressemble en aucun cas au notre, le moteur de pensée est diamétralement opposé et se fondre dans la pensée chinoise demande une grande force de caractère et d’abnégation.
Le système d’éducation chinois a tout fait pour favoriser l’instruction et le développement des études chez les jeunes générations pour obtenir en moins de trente ans, des ouvriers, des chercheurs et des ingénieurs spécialisés et compétents, tout le contraire de la France qui, réforme après réforme, obtient un véritable fiasco scolaire.
Ceux que nous avions cru en retard, préparaient en silence une nouvelle révolution chinoise à l’échelle planétaire, les chinois dominent le monde dans de nombreux domaines et nous ne pourrons plus jamais les rattraper, ils sont aujourd’hui la seconde puissance économique mondiale, pourtant, cette réussite à un coût écologique dramatique, dont la Chine n’est pas prête de sortir.
Pékin, un degré de pollution urbaine sans précédent
En effet, le degré de pollution est tel, dans les grandes villes chinoises que les entreprises internationales installées sur place doivent souvent rapatrier d’urgence leurs employés tombés malades à cause de la pollution.
Il devient même impossible, malgré les avantages qu’offre les entreprises étrangères et les salaires alléchants de trouver des candidats pour venir travailler dans les grandes villes comme Pékin, qui devient une destination à éviter.
La Chine industrielle a le ciel gris et l’on ne peut pas voir le ciel bleu, ce n’est là pas une métaphore, on voit à peine à dix mètres au niveau du sol, c’est dire le degré de pollution atmosphérique, et c’est le prix que paye un pays pour se développer inconsidérément depuis 30 ans sans tenir compte des normes écologiques.
Le second problème est la politique de l’enfant unique, qui, si celui-ci venait à succomber de la pollution, pourrait créer un immense trouble au cœur même de la nation et faire d’une nation jeune, une nation en péril, et c’est un problème qui se posera inévitablement un jour ou l’autre.
Les autorités chinoises ont pris conscience que l’environnement était un enjeu fondamental aujourd’hui, mais la culture écologique a déjà du mal à prendre en Occident, combien de temps faudra-t-il aux chinois pour relever cet indispensable défi ? Et surtout de la part de ceux qui fabriquent pour le monde, ce que ce monde ne veut plus fabriquer chez lui pour des raisons et des lois écologiques qui ne le lui permettent plus.
Qualité de fabrication chinoise dans certains domaines
Pour en revenir à la fabrication, en Italie, par exemple, un objet en verre de type Murano sur deux, vient de Chine sans que l’on soit absolument capable de faire la différence d’avec un original de la périphérie de la cité lacustre ; le savoir faire a même été copié, tout a été copié sauf le coût, bien moindre en Chine, on s’en doute.
Dans de nombreux autres domaines, des machines outils qui étaient jadis made in France, Italie, Germany ou autres, sont à 90% des machines chinoises, des pièces détachées du secteur automobile sont exclusivement fabriquées en Chine, les outils, machines outils, la coutellerie, la sellerie, le tissu, les composants électroniques dans tous les domaines, de l’informatique à l’horlogerie sont presque exclusivement Chinois, la Chine fabrique des pièces pour l’horlogerie Suisse et assemble même des mouvements pour les marques de montres les plus populaires, les plus à la mode, tous les domaines de l’industrie, sans exception, sont désormais exploités en Chine avec nos technologies et nos savoir-faire, ce qui rend donc nos professionnels et nos usines inutiles, provoquant ainsi un chômage exponentiel désormais impossible à stopper.
La production chinoise responsable du chômage en Europe
On se demande sincèrement comment un gouvernement de Gauche ou de Droite pourrait redonner à notre pays ses lettres de noblesses en matière de production de savoir faire.
En Occident, malheureusement, plus personne ne sait travailler, plus personne n’a de métier ou si peu, les chinois fabriquent biens, parfois mieux et moins cher, par ces pratiques économiquement discutables, ils détruisent par la concurrence toute forme de production en France et dans le monde, c’est une stratégie politique que les autorités Occidentales ne veulent pas voir car celles-ci sont corrompues comme nombre d’autres en France et en terme de corruption, les chinois sont passés maîtres en ce domaine depuis des siècles.
Une glace de trop…
Aujourd’hui, les fabricants français de bâtonnets de glaces sont détrônés par les chinois qui achètent les forêts françaises, les font débiter sur place, envoient les arbres entiers par conteneur en Chine, où les arbres sont à nouveau débités et confectionnés en mobilier bon marché, en bâtonnets, puis revendus aux producteurs de crèmes glacées en France et en Italie deux fois moins cher qu’une fabrication locale. L’ultra compétitivité chinoise passe outre les problèmes de taxes trop lourdes et imposées en France.
Les exploitants français sont pris de court et ne sont plus compétitifs, dans une société où l’économie est primordiale, le client va toujours au moins cher, c’est bien connu, mais en agissant de la sorte, c’est la mort des entreprises exploitantes et donc la mise au chômage de millier d’employés.
Non seulement les forêts vendues aux chinois corrompent l’économie française, mais en plus, ces produits reviennent manufacturés à un coût moindre que s’ils étaient fabriqués sur le territoire, détruisant d’emblée le marché économique de notre pays avec l’aval des autorités, comment la France peut-elle se sortir de ce drame qui l’enterre ?
A cela s’ajoute l’absence totale de responsabilité écologique de la part des Chinois qui débitent nos forêts sans respecter les normes, invérifiable au moment de la coupe, en effet, nombre de forêts françaises ont déjà perdu des espèces d’arbres centenaires, elles deviennent des futaies, des forêts peuplées de petits arbustes qui ne pourront jamais atteindre une centaine d’année, et qui sera là pour vérifier ?
Le développement agricole détruit les Forêts…
Il faudra alors des années pour les repeupler d’espèces d’arbres, mais avec la déforestation mondiale pour développer l’agriculture énergétique, la pollution agricole et nos besoins sans cesse renouvelés de développement agricole avec une utilisation abusive des phosphates pour favoriser un plus haut rendement, nos forêts finiront par s’éteindre sans possibilité de redéveloppement, et nous finirons comme sur l’Ile de Pâques, une Ile sans arbre, parce que les autochtones ont rasé les forêts pour transporter leur Tiki de pierre, se chauffer et construire des cabanes, mais ce sera pour nous, en France, pour faire des bâtonnets de crème glacé et de la pate à papier.
Est-ce pour cette raison que les autorités de notre pays déclarent qu’il sera bientôt illégal de faire des feux de cheminée pour des raisons écologiques ??? Alors que nos constructeurs automobiles ne proposent aucune alternative au pétrole, à part l’électricité, qui en terme de coût et de recyclage coute encore plus cher qu’une voiture traditionnelle et s’avère plus polluant à long terme ?
Le marché de l’automobile Chinois favorise les grosses cylindrées, le consommateur chinois veut une grosse voiture, à l’américaine et les constructeurs français favorisent ce développement exclusif de véhicules à forte consommation pour ce marché, ce qui n’arrangera en aucune façon les problèmes écologiques de ce pays, ni ceux du pétrole dans le monde, engageant une nouvelle guerre du pétrole, de sorte que le réchauffement climatique occasionné justement par ce problème lié à sa consommation abusive et la destruction des forêts vont contribuer à accentuer la modification des climats et favoriser les perturbations catastrophiques dont nous sommes victimes du point de vue climatique depuis quelques années déjà.
Les autorités françaises en haut lieu sont impliquées dans cette destruction de nos forêts comme dans celle du tissu de l’emploi par extension, et elles se taisent pour ne pas déclencher d’incident diplomatique avec la Chine, mais ne vaudrait-il pas mieux déclencher un incident et préserver les forêts françaises, et épargner notre population de perturbations écologique graves, protéger l’avenir de nos enfants et permettre à notre économie de reprendre du service en rétablissant cet équilibre économique ?
Comment les écologistes peuvent-ils accepter de nous sacrifier pour favoriser une économie chinoise, qui, du communisme Maoïste, est devenue le plus important cannibale économique capitaliste de la planète après les USA ?
Nous ne devons en aucun cas en vouloir aux Chinois, nous leur avons donné les moyens d’être ce qu’ils sont aujourd’hui, nous ne pouvons que nous incliner face à un peuple courageux et aussi travailleur, sur lequel nous devrions prendre exemple.
Ainsi, notre pays a perdu toute possibilité de créer de l’emploi, mais à présent, nos gouvernants autorisent la destruction de notre environnement pour créer un semblant d’économie ?
Une fois que nous n’aurons plus de forêts, le continent chinois s’attaquera aux forêts de l’est de l’Europe qui ont encore des espèces végétales préservées et remarquables, et puis après ?
Finirons-nous comme dans ce film de science fiction, « Soleil vert », de Richard Fleischer, 1973, et inspiré du roman de Harry Harrison, à vénérer les trois derniers arbres du monde dans un musée ?
Ainsi, en moins de six millions d’années, en moins d’un siècle, l’homme sera parvenu à détruire un demi milliard d’année d’évolution végétale, et 4 ?5 milliards d’année d’évolution terrestre.
Nous vivons une époque formidiable…
P. Jandrok