Résumé : - Blart, lança Capablanca, à présent que tu sais que tu es l’élu, acceptes-tu de m’accompagner pour sauver le monde ?
- Non, répondit Blart. J’ai pas envie. Je vais me coucher. Et sur ces mots, le dernier espoir de l’humanité se leva de sa chaise et monta lourdement les marches, non sans lâcher un rot bruyant.
Sauver le monde, et puis quoi, encore ?! Blart, un simple gardien de cochons, n’a pourtant
pas le choix. Il doit obéir au sorcier Capablanca et supporter un chevalier ivrogne, un cheval volant,
une princesse grincheuse et un nain coléreux. Plus dur encore : pour sauver le monde, Blart doit
tuer le Grand Zoltab. Et là, personne ne rigole…
Avis : Ce livre est complètement loufoque et m’a fait marrer tout du long, et je pense que c’est le but. Il s’agit d’une parodie de fantasy (je ne suis pas trop parodie d’habitude, mais franchement je trouve celle là excellente). Blart doit aller sauver le monde, mais lui il ne veut pas, ce qui l’intéresse Blart ce sont les cochons et c’est tout. Sauf que Capablanca qui veut devenir le plus grand sorcier du monde en a décidé autrement et l’emmène de force avec lui. Blart ne pense alors qu’à une chose, trouver le moyen de s’enfuir et de retourner près de ses cochons. Faisant preuve de la plus grande couardise, il n’est pas fidèle et n’a aucun honneur, prêt à sacrifier Capablanca pour sauver sa peau, il est menteur, et souvent trop râleur (ce qui emmène pas mal de problèmes). Pourtant par moment il se montre utile (et souvent à ce moment là personne ne le félicite). Capablanca est typique du sorcier, il a looooooooonguement étudié (mais ne se sert jamais de ses pouvoirs quand ça pourrait être vraiment utile) et est persuadé qu’il va pouvoir sauver le monde avec Blart. Beowulf est un guerrier et il ne rêve que d’une seule chose : devenir chevalier (sauver des damoiselles, tuer des dragons, boire comme un trou, toute la panoplie du bon chevalier donc, sauf qu’il a été viré de l’école de chevalerie et le voilà simple guerrier), il est idiot comme ses pieds et franchement de tous les personnages c’est celui que j’ai le moins aimé. Il y a également une princesse dans notre histoire, mais bon elle ne fait pas une très bonne damoiselle a sauver vu son sale caractère, elle peut se sauver toute seule, j’ai adoré Loïs, elle est trooop méchante (surtout si on compare avec ses parents). On rencontre aussi Cochon le cheval, si grand qu’on peut monter à trois dessus.Et finalement nous ferons la rencontre d’un nain qui a un grand rêve mais vous en saurez plus en lisant le livre.
Enfin il y a aussi le grand méchant : Zoltab et c’est après lui que nos amis en ont évidemment. Car que serait une quête sans un grand méchant qui veut détruire le monde?
Donc, hormis Beowulf, j’ai adoré les personnages, j’ai adoré l’écriture également, la façon dont l’auteur joue avec les mots et dont il se moque lui même de ses personnages. C’est un super livre, c’était exactement ce dont j’avais besoin après Darling.
Un petit mot sur l’illustrateur : Frédéric Pillot. La couverture est vachement belle, j’adore comment sont représentés les personnages, et toutes les illustrations que l’on retrouve dans le livre sont géniales. Elles ont été rajouté pour la version française et c’est une bonne idée, car je n’aime pas du touuuuut la couverture de la version originale qui ressemble à ça :
Elle est belle, mais je trouve qu’elle est moins dans l’esprit du livre, moins loufoque. Je préfère la notre donc !
Phrase post-itée :
"Il est malaisé de voir comment se déroule un combat dans une pièce sans éclairage quand on est caché sous un lit, les yeux fermés." Effectivement…
3 plus :
- Les personnages
- L’écriture
- L’histoire
3 moins :
- Beowulf est insuportable
- La fin qui se termine un peu trop vite pour moi (mais y a deux autres tomes)
- J’aurais voulu en savoir plus sur Mort
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