Malgré ses prises de position libertariennes, en faveur du capitalisme le plus sauvage, ses films sont d’une tout autre nature, au moins depuis une dizaine d’années (les westerns ou la série des inspecteurs Harry sont d’une tout autre nature).
Dans "Une nouvelle chance", il tient le rôle de Gus Lobel, un vieux recruteur pour une équipe de baseball, qui perd petit à petit la vue. Un membre de la direction de l’équipe pense que ses méthodes d’observation sont archaïques. Alors que la norme aujourd’hui est de recruter à la faveur des statistiques, Lobel persiste à se rendre aux matchs pour observer les joueurs. Au-delà de ses problèmes de santé, il n'arrive pas à communiquer avec sa fille qu'il a du élver après la disparition de sa femme dont il ne s'est jamais vraiment remis...
Eastwood reprend un rôle proche de celui qu’il tenait dans Gran Torino, un vieillard grincheux, les répliques en moins. Car oui, Robert Lorenz n’est pas le supporter de John McCain, le scénario ne réserve pas vraiment de surprise. Plaisant, mais conventionnel.