Ça, c’est le titre de leur dernier album. Volo, c’est deux frangins de Tours qui ont bercé mes années d’étude et bien plus encore. Estampillés « Nouvelle scène française » depuis plus de 10 ans : elle me fait rire cette appellation née dans les 90’s. 15 ans de carrière mais toujours « NOUVELLE scène ». Bref, tout a commencé avec les Wriggles, dont Fred, l’aîné de Volo, faisait partie. Oui, souvenez-vous (ou courrez découvrir), les cinq petits rigolos en rouge qui chantaient le quotidien, l’enfance, la vie politique. Bien plus profond qu’il n’y paraissait en vérité et c’est bien ça que j’appréciais le plus au final. En parallèle, chacun a commencé à avoir ses projets en solo. Fred en a eu en duo en l’occurrence avec son petit frère, Olivier. Volo était lancé. Comme avec Harry Potter, j’ai l’impression d’avoir fini de grandir, puis mûri avec eux.
Quatre albums à leur actif : Bien Zarbos (2005), En attendant (2007), Jours heureux (2009) et le petit dernier, Sans rire (2013). Très fière d’eux comme le serait une sœur, de voir combien ils se bonifient avec le temps, tout en retravaillant en permanence leurs premières chansons. Un vrai amour de la musique sous toutes ses formes qui s’allie à des textes travaillés, tant sur le fond que la forme. Et lundi 29 avril dernier, à l’Olympia, je retrouvais la famille, comme on est heureux de se voir à Noël. Une ouverture sur Elisa, à deux, version acoustique pour enchaîner avec leurs musiciens. Belle transition pour rappeler leurs débuts et passer dans leur présent.
Je suis habituée à leurs thèmes sur l’amour, le couple, le quotidien, la famille, les potes, les enfants et un véritable engagement citoyen. J’aime également leur intelligence de chanter aussi leurs erreurs de jugements, leurs défauts très humains et une vraie ouverture sur les gens loin de leurs idéaux et de leur univers.
Le dernier album m’a un peu frustré à la première écoute. Beaucoup moins rock que le précédent, il m’est finalement assez vite rentré dans l’oreille. Et sur scène il prend une belle dimension. Des intermèdes drôles, beaucoup d’affection entre eux, ils ont la faculté de se renouveler sans cesse et de toucher à plusieurs styles avec un égal bonheur : rock français, variété, avec des touches de reggae et d’indépendant. On peut faire des liens avec Kaolin, les Wampas… Le tout suivi par des jeux de lumières parfaitement dosés.
Quant à leur première partie, Sophie Maurin, une belle découverte, toute en voix et en texte. Du pep’s, un style bien défini, un violoncelliste qui l’accompagne, son synthé et ses idées, elle nous a fait passer un très agréable moment.
Voilà, Volo, c’est l’histoire de deux gars un peu comme nous, et ça fait un bien fou !
Roseline
Pour les dates de tournée, c’est là!
Leur page Facebook et leur site