Pour quel résultat ? La stratégie financière de STX a enfermé le chantier dans la mono-production de paquebot qui le conduit de crise en crise. Et aujourd’hui, après avoir profité du savoir faire des salariés et des entreprises nazairiennes, STX annonce son intention de céder ses actifs européens.
Comme a pu le dire aujourd'hui la Fédération Nationale CGT de la Métallurgie lors d'une conférence de presse, il faut dire STOP : Ces opérations capitalistiques sont insupportables ! Elles vont à l’encontre des intérêts du pays. Il y a danger, il y a urgence, les emplois directs et induits concernés se comptent par milliers. La France doit pouvoir compter sur une filière maritime cohérente, de la construction à la déconstruction.
Nous voulons gagner la diversification pour les chantiers en commençant par les coopérations industrielles nationales nécessaires pour répondre aux besoins : Des dizaines de bateaux mis en circulation par des entreprises nationales ont plus de 30 ans, opérant parfois des missions de service public. Ils doivent être renouvelés, Ils peuvent être construits en France.
De ce point de vue, l'annonce du premier ministre dimanche soir sur TF1 de vouloir diminuer la participation de l’État dans le capital d'un certain nombre d'entreprises, est très inquiétante.
Pour redresser la politique industrielle, il faut au contraire un État stratège qui mette les chantiers STX de Saint-Nazaire et Lorient sous contrôle public pour garantir le développement de cette filière industrielle essentielle.
Aux côtés des salariés et de leurs organisations, le PCF reste mobilisé plus que jamais dans l’action, les mobilisations, de Loire-Atlantique jusqu’au parlement. Nous ne laisserons pas brader la navale.