Le billet du jour : Voudrait-on nous priver de nos jours fériés ?

Publié le 09 mai 2013 par Forrestgump54

Depuis quelques temps déjà certains et j’en fais partie disent que tout est fait pour que l’on revienne à l’époque de germinal.
Pauvreté en augmentation constante, licenciements par centaines et par jour, des salaires qui n’augmentent plus, mais pour tout ce qui se consomme c’est le contraire.
Il va bien arriver un jour, et par la force des choses, une explosion sociale que personne ne pourra gérer.
Cette semaine, on entend ici et là, que les ponts du mois de mai seraient un frein à la croissance, on avance le chiffre de 1 % du PIB soit deux milliards d’euros.
Évidemment, on en parle, mais nous savons toutes et tous qu’il n’y a jamais de fumée sans feu, voudrait-on nous priver de nos jours fériés ?
N’avons-nous pas entendu hier sur l’A2 une question posée au ministre des Armées, s’il ne fallait pas aujourd’hui rayer du calendrier la journée du 8 mai ?
Comme s’il y avait que les ponts qui mettaient en danger la croissance de notre pays !
Et quand ces entreprises qui font des bénéfices et qui licencient, qui dénoncent ?
Car le problème de l’économie de notre pays c’est bien ça, ces licenciements basés uniquement sur la possibilité d’accroître encore plus le bénéfice des entreprises, profit partagé par les actionnaires.
Encore hier nous avons appris que la Société Générale qui a fait plus d’un milliard d’euros de bénéfice va licencier 1 000 personnes, si ce n’est pas un danger pour l’économie française, que l’on m’explique que les ponts le sont !
Tout ce qui est bon pour les salariés, ne l’est pas pour l’économie de notre pays, mais tout ce que font de mal les grandes entreprises et la finance est bien.
Pourtant, n’est-ce pas les banques, la finance qui ont plongé toute l’Europe et le monde dans cette crise infernale que nous connaissons ?
N’est-ce pas cette politique d’austérité appliquée à toute l’Europe qui plonge nos pays dans une économie déficitaire ?
Allons ne nous faites pas croire que les enfants du Bon Dieu sont des canards sauvages ! Cela ne prend plus, car si tel avait été le cas, il n’y aurait pas celles et ceux qui ont tout et celles et ceux qui n’ont rien.
Sauvegarder ce qui reste de nos acquis est devenu une nécessité, réagir et agir doit être un devoir pour notre jeunesse, car désolé, mais l’époque de germinal n’est plus loin, elle s’approche à grands pas.