Cela faisait bien des mois que je me disais que l'une n'était en fait que l'application de l'autre et puis, à force de chercher, j'ai trouvé: effectivement la Méthode de Singapour en mathématique est logiquement utilisée et enseignée avec le boulier. Pourquoi donc avoir limité cette association dans la version française. Bah, ne crachons pas dans la soupe, je suis extrêmement heureuse de pouvoir l'appliquer à la maison dans la version complète (merveilleusement explicitée dans le guide, le manuel et les cahiers d'exercices), même si apparemment pas intégrale.Alors cela fait quelques semaines que j'attends. J'espère beaucoup de cette version associée dont je vous parlerais quand elle arrivera (elle n'est déjà pas en avance!). Pour combler mon manque et permettre de proposer au lutin encore des applications de calcul mental, j'ai créé cette explication visuelle de la technique 7 de l'addition au Suan pan (voir ici pour indication de cette méthode d'apprentissage). Et en cela je réponds, alternativement bien-sûr, aux devoirs de vacances reprenant beaucoup des techniques d'addition (et celles-là même à faire en calcul mental).
Pour cela, j'ai complété la fiche d'aide en ajoutant ce qu'est un petit et un grand copain dans la Méthode de Singapour. Les correspondances à 5 et 10 sont très souvent utilisées: celles de 5 correspond au petit copain, celles de 10 au grand copain.
Puis nous avons mis en pratique:7 + 4 = ?
étape 1: monter 7
étape 2: plus 4, monter 4? Impossible, il manque des unaires (boules d'unité)Il faut faire appel au grand copain de 4. Soit dans la pratique monter 10 et descendre le grand copain, soit 6.
Je ne suis pas sûr non plus de la gestuelle. En prenant exemple sur la Méthode de Singapour attendue, associée au boulier, le Soroban, l'index et le majeur sont utilisés. J'ai repris ainsi l'utilisation du majeur pour "désactiver" un quinaire en même temps que l'index descend un unaire, le geste est ainsi complet mais je ne suis pas certaine de se véracité. A suivre.
Et là aussi, une réflexion s'impose sur la différence entre le Suan pan, boulier chinois, et le Soroban, boulier japonais, utilisé dans la Méthode de Singapour à l'origine. Le Suan pan a 2 quinaires pour 5 unaires, le Soroban lui n'a qu'un quinaire pour 4 unaires.
A la pratique du Suan pan, il est demandé à l'utilisateur de proposer le chiffre d'entrée, le calcul ou le chiffre de résultat en un minimum de boules. Les quinaire et unaire supplémentaires au Soroban ne sont alors pas utilisés et semblent plus être perturbants et, ce, sans réel objectif. Bon, pour l'instant, notre pratique ne correspond qu'à l'addition et à la sous-traction, il est possible que ce quinaire et cet unaire aient leur intérêt pour d'autres calculs, à voir.