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S’il est rare sur Flash-News de parler de la sortie d’un DVD, s’il y en a un à ne pas rater, c’est celui du film Valentino
avec un sublime Rudolf Noureev
L’étoile de la danse interprète l’étoile du cinéma muet, qui faisait se pâmer les spectateurs et spectatrices du monde entier.
Rudolph Valentino,
père italien, mère française, fut danseur avant de devenir la « star » du cinéma à partir de 1921 avec Les quatre cavaliers de l’Apocalypse,
après il enchainera les succès comme avec Le cheik,
Arènes sanglantes,
L’aigle noir
… il disparait en 1926 à l’âge de 31 ans.
Ce biopic signé Ken Russell,
qui venait de réaliser des films qui avaient déjà dérangés dans les chaumières, avec par exemple Love
où pour la première fois deux acteurs se battaient nus
(Alan Bates et Oliver Reed),
ou aussi Les diables
avec Vanessa Redgrave, continuait avec cette création à bousculer le cinéma conservateur.
Aux côtés du danseur russe, installé en France on trouve Leslie Caron
(Un Américain à Paris),
Anthony
Dowell (danseur
- chorégraphe britannique),
Linda_Thorson
…
Ce long métrage est parmi ce que l’on peut considérer comme un chef d’œuvre du 7ième art, hélas méconnu depuis sa sortie en 1977, ce sont décors somptueux, musique superbe, jeux
d’acteurs parfaits, magnifiquement photographié …, un véritable écrin, mais arrêtons là les superlatifs !
Cocktail Fellinien et Viscontien, à laquelle
s’ajoute la performance de Noureev qui apporte à son charisme une ambiguïté sensuelle, ce film offre une aura rare sur les écrans !
Crédit photos DR