Il existe plusieurs formes de politiques dans les entreprises. En général, on distingue notamment les politiques "non écrites", comme celles pour faire avancer sa carrière et les politiques "écrites", qui sont plutôt des normes à suivre pour assurer un meilleur fonctionnement dans l’entreprise. Cet article porte sur les politiques de la deuxième catégorie.
Les politiques qui encadrent et facilitent la gestion
Les politiques qui deviennent un frein pour l’entreprise
En tant que consultante, je me promène dans plusieurs entreprises. Je suis parfois sidérée devant des politiques, qui devaient sans doute avoir leur raison d’être au départ, mais qui sont devenues complètement inadéquates avec le temps. Je suis également intriguée par les politiques trop strictes qui empêchent carrément le progrès plutôt que d’assurer la performance de l’entreprise. Comme dans tout, je crois que les entreprises doivent savoir faire la part des choses et bien comprendre pourquoi elles mettent en place de telles politiques. Il faut absolument que ces politiques puissent faire avancer l’entreprise, lui permettre de mieux fonctionner et de mieux performer. Hélas, très souvent, des projets porteurs sont freinés par une espèce de zèle par rapport à des politiques inefficaces.
Les politiques et les projets d’affaires
Je crois personnellement que les politiques devraient être évaluées comme les projets d’affaires. Avant de mettre de l’avant une politique, on devrait en mesurer les retombées et une fois une politique mise en place, on devrait en refaire l’évaluation à une certaine fréquence pour empêcher qu’elle devienne désuète ou pire, qu’elle devienne un frein pour l’entreprise. De plus, une politique ne devrait pas être immuable, tout comme un processus d’affaires. S’il existe une façon d’optimisation les processus d’affaires en entreprise, il devrait exister également une façon d’optimiser les politiques.
La raison de cet article
J’ai été impliquée dans plusieurs projets où les politiques dépassées de l’entreprise n’ont pas permis aux projets d’atteindre leur plein potentiel. Au-delà des politiques comme telles, il y a toutes ces traditions incomprises. Il y a quelques temps, je travaillais à l’élaboration d’un tableau de bord dans une grande entreprise. J’ai dû questionner la contrôleure sur la méthode de calcul d’un indicateur puisque je n’en comprenais pas le sens et que je devais mettre en place le mécanisme de calcul. Elle m’a répondu qu’elle n’avait aucune idée de la façon dont cet indicateur était calculé. Quand je lui ai demandé ce que cela représentait, elle n’a pas été plus bavarde. Je lui ai donc laissé savoir que je devais retirer cet indicateur si on ne savait pas ce qu’il représentait. Sa réaction a été presque agressive. Il ne fallait pas du tout toucher à cet indicateur puisqu’il était suivi par les plus hauts gestionnaires de l’entreprise. Je lui ai donc demandé qui pourrait me dire comment calculer cet indicateur et là encore, la réponse était étonnante: elle est la seule personne à pouvoir détenir cette information!
Cet article a donc pour but de sonner une cloche chez certaines entreprises. Si on faisait des calculs pour évaluer les pertes rattachées à ces mauvaises politiques, je crois que les résultats pourraient être épeurants!
Conclusion
Combien de professionnels observent des politiques dans leur travail sans même trop comprendre pourquoi? Je vous pose la question: devez-vous composer avec de telles politiques dans votre milieu de travail?
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