On se rend souvent compte que les gens ont tendance à confondre photographie et photographie mobile. Or ces deux disciplines sont totalement différentes, elles peuvent être complémentaires mais ne doivent pas être confondues.
Les méthodes et usages de la photographie mobile ne doivent pas être appliqués à un réflex, et l’inverse est encore plus vrai. Voici donc 4 erreurs qui ont tendance à être commises et qui conduisent bien souvent à des photos ratées, loin de l’idée que le photographe se fait de son cliché.
1. Éviter de zoomer
C’est certainement l’erreur la plus courante : zoomer avec un smartphone est une aberration (à l’heure actuelle, et à l’exception du Nokia 808). Le zoom numérique d’un smartphone n’a pour conséquence qu’une pure et simple dégradation de l’image. Le redimensionnement de l’image conduit à un rajout de pixels, et ce rééchantillonage nuit fortement à la qualité du cliché.
À la place du zoom, nous vous conseillons de rogner l’image dans un traitement postérieur. Une autre alternative serait l’utilisation de divers accessoires : Rollei zoom, Fish-eye lens, etc. Le gain de qualité sera important, pour autant, gardez à l’esprit qu’aucun accessoire n’égalera le niveau de perfection d’un téléobjectif dédié pour réflex.
Cette limite, qui réduit le potentiel de la caméra d’un smartphone, est plus à prendre comme un défi. Capturer la meilleure image, sans utiliser de zoom.
2. Éviter d’utiliser le flash
On ne le dira jamais assez, le flash d’un smartphone n’est à utiliser qu’en cas de besoin réel. Peu de situations justifient l’utilisation du flash. Pensez, même en pleine journée, à ne pas laisser le flash activé.
Encore une fois, la mauvaise qualité du flash peut-être substituée par l’ajout d’un flash externe. L’iPhone, particulièrement à la traine dans le domaine, possède l’avantage d’être compatible avec de nombreux accessoires photo, et notamment de flashs. On vous conseillera le Pocket Spotlight!
3. Éviter la photographie de nuit
C’est dommage, mais à la fois évident. Aucun smartphone ne permet à l’heure actuelle de réaliser des photos de nuit vraiment qualitatives. Toujours très bruitées et avec un respect des couleurs moyen, les clichés ne représenteront que rarement une image correcte de la réalité. Les capteurs de nos chers téléphones peinent à capturer une quantité suffisante de lumière.
D’autre part, l’absence, en général, de stabilisateur optique force l’APN à utiliser un temps d’exposition court, ce qui limite encore plus l’apport de lumière.
Pour de la photographie de paysages ou d’objet vraiment fixes, certains téléphones parviendront (à l’aide d’un trépied et de longs temps d´exposition) à offrir un bon rendu. Mais pour de la photographie d’objets en mouvement, très peu de clichés offriront satisfaction. Cette limite est toutefois en train d’évoluer : les constructeurs sont tous en train de travailler sur ce point, et proposent chaque année des téléphones de plus en plus compétents.
Pour plus d’informations, je vous renvoie à ceci : « Dossier : Réussir ses photos de nuit ».
4. Ne pas penser « Bokeh »
C’est encore une fois assez limitatif, mais se réduire à une pensée axée sur une courte profondeur de champ serait un gros défaut. Aucun téléphone, à l´exception du Nokia 808, n’est capable d´obtenir une petite profondeur de champ. L’ouverture du diaphgrame du capteur étant trop petite. L’effet très recherché de « Bokeh » n’est vraiment réalisable qu’en retouche, et le rendu sera logiquement inférieur. Si vous souhaitez re-créer cet effet, choisissez un sujet derrière lequel le flou pourra être réparti uniformément, avec un seul arrière plan, et non avec plusieurs fonds à des distances différentes.
Privilégiez donc des scènes où l’absence de profondeur de champ ne fera pas défaut. Jouez avec la symétrie, le format, prenez un point de vue différent. Gardez à l’esprit que, sans originalité et créativité, votre appareil n’est rien!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble