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ECOLOGIE D AVENIR/Colloque des énergies renouvelables /DOMINIQUE MAILLARD ( RTE) /"Enjeux pour les reseaux de transport en Europe (1)

Publié le 08 mai 2013 par 000111aaa

Après avoir vu les conséquences qu’induit  pour le réseau français  la connexion avec toutes ces petites sources d’énergies renouvelables  en basse  tension, lisons maintenant ce que nous présente   Dominique Maillard  au nom du réseau haute tension régi par le  RTE

Diplômé de l’École polytechnique et ingénieur du corps des Mines ,Dominique Maillard, né à Paris le 28 mars 1950, est depuis 2007 président de RTE (Réseau de Transport d'Electricité)1, le réseau public français de transport d’électricité à haute (HT) et très haute tension (THT).

LE CONFERENCIER   trace  d’abord un schéma rapide du réseau existant de transport de l'électricité haute tension pour les diverses régions de  France   et je m’aperçois à l’audition que je n’arrive  pas à le  capter  correctement   !Si bien  que pour des raisons que j’ai déjà données (   la très mauvaise qualité de l’enregistrement et l’absence des diapos  ) je suis contraint une fois de plus de me rabattre sur les exposés  de D.MAILLARD  sur les diverses sources disponibles sur le Net et signées de son nom .

J’ai jugé  alors que pour rester fidèle aux opinions de  l’auteur  la solution la plus correcte consistait à reprendre certaines parties de ses interventions auprès des Pouvoirs Publics notamment  auprès de la  Commission des affaires économiques   du  Sénat   le 12 juillet 2012. Toutefois  COMPTE TENU DE SON AUDITOIRE , ces interventions sont parfois  très  détaillées  et trop «  techniques » pour être prises en compte dans un résumé sur blog  tel que celui-ci  . J’ai donc opéré par une sélection de  plusieurs copier-coller de son texte  et vous présente les  thèmes de l’auteur  ( mais implicitement aussi  les résultats  de mes propres  choix !)

1 /INTERCONNEXION EUROPEENNE

« Les échanges sont nombreux depuis longtemps en Europe, sans que l’on ait eu besoin d’attendre la publication de directives européennes sur le sujet……tous les réseaux situés dans les pays colorés en rouge fonctionnent de manière interconnectée c’est-à-dire synchrone. En d’autres termes, leur coeur électrique bat au même rythme. Cela présente l’avantage qu’en cas de difficulté ou de défaillance dans l’un de ces pays – par exemple, si une centrale doit s’arrêter pour raison d’urgence –, une compensation s’instaure automatiquement entre les moyens de production de l’ensemble de ces pays. Une centrale portugaise cessant de fonctionner peut donc voir sa production compensée depuis la Pologne. La fréquence, calée sur 50 hertz, joue alors le rôle de juge de paix.

Tous les pays européens ne font pas partie de cette zone d’interconnexion. En effet, la Scandinavie est séparée du continent par un bras de mer. Par conséquent, l’interconnexion en courant alternatif – qui permet la synchronisation – y est techniquement difficile à réaliser. Elle était même impossible jusqu’il y a peu. C’est également le cas de la Grande Bretagne et de l’Irlande »

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« Mme Loyola de Palacio, ancien grand commissaire européen, chargée entre autres de l’énergie, affirmait la nécessité que la capacité d’interconnexion d’un État de l’Union européenne avec ses voisins corresponde au moins à 10 % de sa puissance maximale appelée. Notre puissance de pointe étant de 100 000 mégawatts (MW), l’objectif était donc pour la France de disposer de 10 000 MW de capacité d’interconnexion. Globalement, nous disposons effectivement de ces 10 % – mais de manière inégale. Par exemple, la capacité d’interconnexion de la France avec l’Espagne, qui, géographiquement et électriquement, constitue quasiment une péninsule, n’est que de 1400 MW, chiffre qui se situe très largement en dessous du taux de 10 %. Les capacités d’interconnexion dont nous disposons avec les pays frontaliers sont utilisées dans les deux sens. Le solde fait apparaître que le système électrique français exporte davantage qu’il n’importe. Cela étant, en période de pointe, nous importons parce qu’il est plus intéressant pour les fournisseurs du marché français de recourir à des moyens de production étrangers car cela peut revenir moins cher que de faire démarrer d’éventuels moyens de production nationaux. En 2011, la France a exporté 10,8 milliards de kilowattheures (kWh) vers l’Allemagne, mais en a importé 8,4. En termes de solde, la France est donc exportateur dans tous les pays voisins mais importe parfois aussi depuis ces pays. »

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2/  FAIRE FACE AUX ALEA

Je vous présenterai les deux catégories envisagées par l’auteur

-   Interventions à assumer vers l’étranger  ( deja partielement traité ci dessus )

-   Interventions nationales et régionales

-   A suivre


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