"Le gouvernement est certainement plus pro-business qu'à ses débuts. Le Président et le Premier ministre ont pris conscience du véritable handicap de compétitivité" des entreprises françaises. C'est d'ailleurs le Medef qui à partir de 2010 a commencé à parler de compétitivité équitable. Mais la majorité ne l'est pas suffisamment, quand je vois par exemple la proposition de loi du PS sur la cession des sites rentables !", a déclaré Laurence Parisot, la présidente sortante du Medef, ce 7 mai, dans Good Morning Business sur BFMBusiness.
Cinq candidats en lice pour sa succession
Selon elle, il y a eu en fait deux phases dans cette première année du quinquennat : "La première a été négative avec le projet de taxation à 75% des hauts revenus et le projet de loi de finances instaurant des prélèvements nouveaux pour les ménages comme pour les entreprises. Et une seconde phase, plus positive, qui a commencé dès l'été 2012."Cinq candidats sont en lice pour la présidence du Medef : Patrick Bernasconi, 57 ans, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), considéré un ancien proche de l’actuelle présidente du Medef Laurence Parisot, Pierre Gattaz, 53 ans, patron du Groupe des fédérations industrielles (GFI) qui a reçu le soutien de la puissante fédération de la métallurgie (UIMM), Geoffroy Roux de Bézieux, 50 ans, président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile), Thibault Lanxade, 42 ans, patron de la PME Aqoba et Hervé Lambel, patron de HLDC, société spécialisée dans la production cinématographique et de spectacles vivants. Laurence Parisot a pour le moment refusé de dire pour l'instant lequel des cinq candidats en lice avait sa préférence. "Je me prononcerai mais à la fin de la campagne", a-t-elle annoncé, lorsque tous les candidats auront développé leurs programmes.