Salut, les taches !
On commence direct avec un puta*n de bon morceau, d’un groupe que j’ai découvert il y a quelques semaines … Ca devrait vous donner un fond sonore classe, qui tentera de masquer le vide intersidéral probable de l’article que vous commencez à lire (je sais, je vends mon travail comme Roselyne Bachelot achète des vaccins : en gros et n’importe comment). Le groupe s’appelle Pygmy Lush et merci à la force supérieure hypothétique qui nous anime de m’avoir insufflé ce son dans les oreilles. Ah oui ! Et ça n’aura aucune espèce de rapport avec le reste de l’article. Merci qui ?
Pas trop d’inspiration ce soir, mais comme j’ai envie de préparer un article pour le 8 mai prochain (pour info, je commence à taper dimanche 6 mai, à presque minuit) …
Alors je prends un peu d’avance, en croisant les doigts pour ne pas écrire (encore) un truc qui me donne l’air d’exploiter ce domaine fun, cool et détendu comme une tribune, un exutoire à ma colère ou une décharge publique, selon votre degré d’adhésion (ou de tolérance) à mes propos. Propos qui n’engagent que moi par ailleurs, ce qui me permet de remercier Bakenji pour la latitude qu’il me laisse dans mes articles ! * balance son cirage et crache la boue des chaussures du boss *
J’en étais où, moi ? Ah oui, nulle part c’est vrai … Le 8 mai, le « jour VE ». Qui peut me dire ce que signifie VE ? Oui, bien joué, Tinou, c’est « Victoire en Europe » (je me félicite, tout à fait) … Parce que oui, j’ai un peu marre d’entendre que le 8 mai 1945 signifiait la fin de la WWII, hein ?! C’est bien un raccourci de petit occidental nombriliste, ça ! Deux bombes atomiques chez les nippons ne doivent pas être un fait de guerre assez marquant pour des jeunes attardés dont la mère patrie a exploité des territoires coloniaux pour faire des essais nucléaires … Je sais pas ce qui me prend en ce moment, va vraiment falloir que je trouve un truc pour me calmer. Qui a dit « du cyanure » ?
Je pense qu’on a une bonne candidate pour le cyanure. Oui, c’est pas une blague de super goût, mais bon.
Du coup, l’article va porter (ouais, je l’ai pas encore vraiment commencé … tu sens la bonne nouvelle, là !) sur un minuscule échantillon d’oeuvres inspirées de cette période trouble pour l’Humanité qu’a été l’intervalle 1933-1945, tant la production artistique inspirée par cette période est faste. Je fais ainsi un tir groupé : je parle de culture tout en asseyant mes convictions et mes valeurs sans avoir l’air de mettre le feu au blog. Deux bémols : d’une part je vais certainement enfoncer des portes ouvertes en vous parlant de trucs que vous connaissez déjà et en disant que la nazisme, c’pas bien ; d’autre part, ça risque de pas être d’un fun extrême … Mais si vous êtes arrivés jusque là, sérieux, terminez de lire : votre âme est déjà damnée et vous aurez au moins votre opiniatreté pour vous ! J’adore critiquer mes propres articles, vous n’avez même plus à vous faire d’opinion (non, pas de blague sur la dictature, parce que la provoc’, ça va bien !)
Adi a bien changé, depuis les Beaux-arts.
Côté lecture, je vais évoquer de prime abord d’un livre que j’ai lu il y a moins d’un an maintenant : la Part de l’Autre, par Eric-Emmanuel Schmitt … Il s’agit d’un roman uchronique sur Adolf Hitler, ce qui signifie que ce livre nous propose une version de l’Histoire transformée : que serait devenu un Monde où le jeune Adolf Hitler avait été reçu à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne, et pas recalé comme c’est vraiment arrivé ? Aurait-il encaissé la Première Guerre Mondiale de la même manière ? Les rouages fascisants d’Europe se seraient-ils agencés de la sorte ? Quid de la Seconde Guerre Mondiale ? J’ai beaucoup aimé ce livre, qui offre la vision parallèle d’un Hitler plongeant dans une folie qui horrifiait son entourage, et celle d’un Adolf H. hypothétique, mais tangible d’émotivité. Très intéressant, et même troublant quand on pense que l’auteur transcende la part d’humanité de cet homme. Un fantastique et fascinant fantasme que je vous suggère fortement.
Bon, je vais peut-être tenter d’alléger un peu l’atmosphère … Je vous glisse ce petit morceau qui reste dans le thème : cette chanson raconte l’histoire d’un parachutiste américain qui foire un saut ! Déclamé par les divisions aéroportées américaines, on entend cet air dans la série dont je vais vous parler après ça !
Bands of Brothers ! Une mini-série (10 épisodes d’une heure chacun) diffusée il y a un moment sur France 2, produite par Tom Hanks et Steven Spielberg, excusez du peu … Point de Soldat Ryan ici, il s’agit de suivre la compagnie Easy de la mythique 101ème division aéroportée américaine de sa formation à Toccoa (Géorgie) jusqu’à la prise du Nid d’Aigle d’Hitler et la fin de la guerre en Europe (le fameux « jour VE », merci de suivre, les nullards du fond), en passant par trois faits d’armes majeurs de la WWII : la bataille de Normandie, l’opération Market Garden et le siège de Bastogne. Pour faire simple, une série poignante : historiquement exacte en quasi tous points, personnages attachants, pas d’américanisme excessif, horreur de la guerre, camaraderie, injustices, cas de consciences, … J’ai été saisi du début à la fin, tellement que j’en voulais encore. Cette série a été un tremplin pour beaucoup d’acteurs, dont Damian Lewis qui cartonne avec Homeland. Certains auront déjà probablement vu tout ou partie du corpus d’épisodes mais je conseille à tous de regarder la série intégralement, bien sûr !
Désolé pour ceux qui étaient sous les obus allemands dans les Ardennes mais sérieux : allez-y, c’est de la bombe.
On est pas mal, là ? J’arrête ici, parce que je suis vraiment trop long, et surtout parce qu’il est impossible d’être exhaustif sur ce thème, tant les esprits ont été, et sont encore, marqués par les enjeux colossaux soulevés par la Seconde Guerre Mondiale. Je ne sais pas comment conclure sans être trop moralisateur (j’ai l’impression d’être le Schtroumpf à lunettes, sans rire, mais en même temps, il y a besoin d’être un peu directif quand j’entends ce que j’entends parfois … ou plutôt, souvent), je vais donc me contenter de vous insulter gratuitement. Tas de cons.