" Jungoso " Sonny Rollins (sax ténor, composition), Bob Cranshaw (contrebasse), Candido (conga)
Le régime castriste compte trois réussites: la santé, l'éducation et le sport et trois échecs: le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
Blague cubaine
Lectrices libérales, lecteurs démocrates, voici que l'Institut National de l'Audiovisuel (INA) vient au secours d'un des derniers régimes à parti unique de la planète, Cuba.
En effet, l'INA a obtenu de numériser 30 ans de noticeros, les informations cubaines de 1960 à 1990, soit 30 ans de propagande, de discours océans du Lider Maximo, Fidel Castro, de soutien aux luttes de libération contre l'hydre impérialiste américaine au profit du régime démocratique et populaire de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques. Une mine d'or pour les historiens du XX° siècle.
Espérons que lorsque ces archives seront mises à la disposition du public, nous y trouverons du Son, de la Conga (venue en droite ligne du Congo comme me le fit remarquer il y a 20 ans un ami Congolais), du Candomble, de la Santeria, du Cha Cha Cha, de la Rumba, du Merengue, enfin bref de la musique cubaine qui ne cesse de féconder le Jazz depuis ses débuts puisque La Nouvelle Orléans est aussi une ville des Caraïbes.
En attendant de découvrir ces trésors, je vous conseille de voir, lectrices libérales, lecteurs démocrates, le film documentaire " Dizzy Gillespie in Cuba: A night in Havana " (1985). Dizzy Gillespie était fou amoureux de Cuba depuis qu'il avait recruté Chano Pozo (conga) dans son Atomic Big Band en 1946. En 1985, malgré l'embargo interdisant aux citoyens des Etats Unis d'Amérique toute visite à Cuba, Dizzy s'y rendait encore pour y découvrir de jeunes musiciens comme le pianiste Gonzalo Rubalcaba qui a fait une carrière internationale depuis, lancé par Dizzy Gillespie puis volant de ses propres ailes.