Pourquoi les singes cassent des cacahuètes ? Pourquoi ne vont-ils pas au Proxi-Delhaize acheter un paquet de Crack-A-Nut ? Parce qu’ils n’ont rien à dire, pardi !
L’évolution du langage fait progresser l’espèce humaine. Les mots qu’on invente et ceux qu’on apprend font de nous ce que nous sommes. Sur la planète, on en lit des milliers tous les jours. Mieux vaut donc choisir ceux que l’on publie avec soin.
Gorille n’est pas un gros mot. C’est un gros chimpanzé
L’évolution de l’espèce humaine dépend de sa capacité à apprendre des autres. En assimilant et cumulant le savoir de ses congénères, l’humain peut développer une réflexion en partant de celle d’un confrère et donc, la faire avancer.
Le langage permet la communication, la transmission de pensées. Les découvertes d’hier deviennent le savoir d’aujourd’hui. On associe des compétences et des connaissances afin de collaborer ou d’échanger, pour finalement progresser (et pouvoir acheter des cacahuètes que d’autres ont cassé pour nous). L’évolution du langage permet donc l’évolution de l’espèce humaine.
L’évolution du langage : Lexicôo ! Lexiiiiiiiiiiii…. CôôooooOOOO !!!
La lexicographie (comme son nom l’indique) est l‘étude des mots, pour les classer leur donner du sens, les illustrer. Et vous savez quoi ?
Employer un mot plutôt qu’un autre (mot) en dit beaucoup sur qui nous sommes, mais aussi sur la société dans laquelle nous vivons.
D’après la brillante conférencière que j’ai suivie sur TEDTalks, il existe plusieurs milliers de mots utiles qui ne sont pas dans le dictionnaire.
Chez nous, il y a les anglicismes que nos chers petits vieux de l’Académie française tentent de traduire en bon franglais (ils ont un blogue pour ça ?). Il y a aussi des cons maniacocréatifs caféïnomanes comme moi qui mocléïsent et inventent les mots de leurs écrits pour le web.
À chaque fois qu’un blog est mis en ligne, on constate une micro évolution du langage et donc, de la société.
Le siècle des mots
(des mots comme « lumière » par exemple)
Contrairement aux idées reçues, on n’a jamais tant lu qu’aujourd’hui. D’abord, vous êtes en train de lire ce texte, non ? Ensuite, pour lire ce texte, vous avez lu le mot Google de votre page d’accueil (ça ne sert à rien, mais vous le lisez à chaque fois). Vous avez lu quelques phrases afin de choisir celles sur lesquelles cliquer pour lire mon article.
Pour m’autoparaphraser moi-même (modestement, bien sûr) :
Aujourd’hui on lit les sous-titres de ses séries préférées, les messages d’erreur de son pc, au moins 3 sms, 5 messages et 8 notifications sur Facebook, l’objet des spams avant de les supprimer, le nom des playlists Spotify avant de les écouter, le mot Google de la page google, etc.
Moins j’ai de trucs à raconter : plus je tweet
Aujourd’hui, internet nous a rendus omniscients, omniprésents, importants (et ventripotents). On apprend l’orthographe sur Google, à construire des explosifs sur YouTube, Wikipédia rédige les devoirs des étudiants et les délinquants vont taguer sur les murs de Facebook.
Internet est la somme extraordinaire de nos expériences, un transmetteur de pensées reliant plusieurs milliards de sommes d’expérience sans frontière ni limite. Ce que vous publiez aujourd’hui, c’est le savoir de demain, le futur, un changement de la face du monde qui sera retenu contre vous.
Soyez donc bien préparé avant de publier et comme le dis le dernier e-book que j’ai téléchargé : Welcome to the digital era of awesomeness.
Sur le sujet, avez-vous lu…
A propos de Loïc Blandin
Loïc a travaillé comme copywriter publicitaire dans plusieurs agences de renom comme stagiaire, employé, licencié puis chômeur à mi-temps (freelance). Aujourd'hui, il se concentre sur l'écriture pour le web, la stratégie de contenu, la production éditoriale et tout ce qui va avec... C'est un enthousiaste maniaco-créatif et caféïnomane qui ne mâche pas ses mots (sauf celui-ci: chewing-gum). Donnez-lui un peu de temps et il vous fera une longue liste de ses nouvelles compétences acquises chez We Are the Words.
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