- Au Pakistan, « une petite mais très motivée partie de la population a choisi la violence extrême comme forme d’expression politique ».
- L’affrontement en Syrie déterminera l’équilibre entre Shiites et Sunnites. « Si les Sunnites gagnent, ils vont vouloir renforcer leur pouvoir dans les pays ayant une importante population shiite. Il est rarement su que le Pakistan a la deuxième plus importante population shiite du monde (…) elle a été attaquée impitoyablement à Karachi et Quetta ces dernières années, il y a eu plus de 400 tués. »
- L’Occident a changé de ligne directrice. Il n’est plus question de l’ancien compromis « autoritarisme en échange d’un approvisionnement en pétrole sûr, de la protection des voies maritimes stratégiques et d’une certaine tolérance à l’endroit d’Israël ».
- Mais, une fois de plus, le nœud du problème semble bien plus économique que religieux. La coalition qui dirige le Pakistan a « réussi à créer une structure politique basée sur des fondations tout à fait stables », mais pas à donner au pays une croissance suffisante pour nourrir sa population. De ce fait, « augmentant le réservoir dans lequel les extrémistes tirent leurs recrues ».
Magazine Société
Les élections qui se tiennent au Pakistan éclairent les
forces qui tentent de modeler le monde islamique. Rien ne va plus. Très
intéressant article.