Le ministre de l’Énergie et du Pétrole vénézuélien, Rafael Ramirez, a annoncé vendredi 3 mai que les exportations de la compagnie pétrolière nationale PDVSA étaient passées de 2,46 millions de barils par jour en 2011 à 2,56 en 2012.
M. Ramirez a cependant indiqué que la production de pétrole et de gaz de son pays avait diminué en 2012, passant de 3,1 millions de barils par jour en 2011 à 3 millions.
Principale source de devises du Venezuela, le PDVSA souhaite augmenter sa capacité de production de 300.000 barils par jour en 2013, pour atteindre les 4 millions en 2015 et les 6,25 millions en 2019.
Malgré des bénéfices en baisse de 6,2% en 2012, M. Ramirez a fixé à 25,3 milliards de dollars les investissements dans le secteur pétrolier. Selon l’Opep, le Venezuela abrite les réserves pétrolières les plus importantes du monde (296,5 milliards de barils), un secteur sur lequel repose d’ailleurs l’économie du pays. Comme l’explique José Duqué, ingénieur et professeur à Caracas, « la seule part de l’économie vénézuélienne qui s’est développée est le secteur pétrolier. Pendant des années, le Venezuela a voulu diversifier sa production. Mais cela a été difficile, car lorsque l’on a un produit très cher en quantité énorme, les autres secteurs de production restent marginaux. C’est le problème principal : le pays n’a donc pas développé autre chose que le pétrole« .