Depuis que j'ai découvert les plaisirs des grillades en cheminée, je ne m'arrête plus. C'est marrant, d'ailleurs, parce que j'ai horreur de m'occuper des BBQ (je laisse ça à Olivier qui adore!). Je crois que c'est le côté charbon que j'aime pas. Alors que dans ma cheminée, je ne mets que du bois! Je ne suis peut-être pas objectif, mais je trouve ça meilleur :o)
Les sot-l'y-laisse, je vous en ai déja parlé ici et là. Je trouve que c'est vraiment un chouette produit, goûtu, ferme et facile à cuire. Embêtez votre volailler ou votre supermarché pour qu'il s'approvisionne! Vous allez adorer.
Par contre, je n'avais jusqu'à aujourd'hui jamais parlé de la variété de pomme qui fait mon délice durant 6 mois de l'année. En faisant une recherche rapide, j'ai appris que la Chantecler est une création de l'INRA de 1958 issue d'un croisement entre la golden et la reinette clochard. Le résultat est tout à fait remarquable, autant dans sa version crue que cuite (très goûtue, sucrée et acidulée à la fois, chair tendre mais pas farineuse, grande tenue à la cuisson...). C'est simple: on n'en veut plus d'autres, après!
Je papote, je papote, mais fô dire que la recette proprement dire va être courte.
Oui, donc, on met les sot-l'y-laisse (entiers ou coupé en deux selon leur taille) dans la marinade pour 30mn environ. Puis on coupe une courgette (pas obligatoire en fait...) et une pomme, voire plus si vous êtes nombreux, et zou, dans la marinade en bonne compagnie.
Ensuite, y a plus qu'à enfiler sur les brochettes en alternant les ingrédients. Et direct sur la grille!
Il faut compter une vingtaine de minutes en retournant régulièrement et en humectant au pinceau silicone avec la marinade toutes les 3mn37sec (ça évite que la viande et la pomme se dessèchent). Si c'est toutes les 4mn, c'est bon. Mais parfois, j'aime être précis ;o)
Pris d'une fainéantise soudaine, je n'avais rien fait pour accompagner. Mais vous pouvez faire du riz avec un chutney. Ou juste un chutney. Ou rien, comme moi. Par contre, fô du pinard, et du bon..
Le choix est ouvert: Montlouis ou Vouvray demi-decs, roussette de Savoie, pinot gris alsacien, voire un rosé un peu corsé. Le principal étant de ne pas ouvrir un Gewürz qui nuirait gravement à la subtilité du plat. Si je me souviens bien (je ne note pas tout...), nous avons bu un rosé de savoie de Dupasquier. Très fin, mais doté d'une grande vinosité, c'est l'un des meilleurs rosés que je connaisse.