Gemasolar Des accumulateurs « à base d’eau salée » poeuvent aujourd'hui remplacer les piles traditionnelles, et sont capables de stocker l’énergie solaire et éolienne, de sorte à toujours alimenter une maison, voir un réseau industriel, même lors de journées nuageuses ou sans vent.
C'est en Australie que les chercheurs de l’université Murdoch, à Perth, ont mis au point cette batterie sodium-ion, qui permettront immancablement de réduire le coût des moyens de conservation et stockage des énergies renouvelables.
Nous savons à quel point les turbines éoliennes et les panneaux solaires sont aujourd’hui encore dépendants des conditions météorologiques. Au cours d'une même journée, l'hétérogénéité est inévitable dans l’approvisionnement des énergies renouvelables.
Une procédure avait été mise en place, à l'aide de batteries à base de soufre fondu et d’autres métaux, pour garantir un débit continu. Mais son rendement était à peine satisfaisant.
Le composé isolé par l’équipe australienne ne demande en revanche aucune température de conservation élevée, est économique et utilise en outre un matériau écologique : Le sodium.
En abondance sur toute la planète, capable de rendement très élevé, le sodium bénéficie des meilleures caractéristiques chimiques, similaires à celles du lithium, matériau leader pour les piles des appareils électroniques.
Il fallait pour ce faire déterminer les cathodes et anodes capables d’héberger des ions, les ions sodium étant 2,5 fois plus gros que les ions lithium. Problème résolu en sélectionnant respectivement du dioxyde de manganèse et du sodium phosphate d’olivine. Une fois tous les éléments réunis, l’expérience a été à la hauteur des espérances.
Aujourd'hui, grâce à un peu d'eau salée, c'est un grand pas en avant en matière de stockage d’énergie produite par des sources renouvelables. Vous serez nombreux à être bientôt prêt(e)s à employer ce procédé.
C'est pour le moment, surtout Areva qui en profite.
Centrale soliare thermique SolarReserve Les détracteurs au développement de l'énergie solaire arguent souvent le fait que les centrales solaires photovoltaïques ne peuvent produire d'énergie, une fois le coucher du soleil atteint, et bien sur au moment du pic de consommation d'électricité.
Pour remédier à ce problème, une entreprise californienne, SolarReserve, devrait mettre en service d'ici fin 2013 une centrale thermodynamique capable de stocker plus de 7 heures d'énergie grâce au sels fondus. Cette innovation majeure dans le domaine du stockage de l'électricité propre devrait permettre un fonctionnement optimal de la centrale solaire allant jusqu'à 7 heures hors ensoleillement.
Une centrale solaire thermodynamique appelée heliothermodynamique, concentre les rayons du soleil à l'aide de miroirs afin de chauffer un fluide caloporteur qui permet de produire de l'électricité, comme la centrale solaire de Vignola (Corse-du-Sud) et la Centrale solaire Thémis (Pyrénées-Orientales). http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/305644
Ces installations solaires thermiques pouraient aujourd'hui produir de l'électricité de manière constante pendant les heures de pointe grâce à cette nouvelle technologie de stockage de l'énergie.
On équipe ces centrales de plus de 10.000 miroirs disposés autour d'une gigantesque tour, haute de plus de 150 mètres. En concentrant en son sommet la totalité des rayons solaires reflétés par les miroirs dans un récepteur, le liquide caloporteur contenu dans le récepteur chauffe ainsi à plus de 550°C, crée de la vapeur et tourner une turbine produisant l'électricité finale, non polluante !
Le solaire s'affranchira-t-il de l'intermittence ?
Avec la centrale espagnole Gemasolar, le solaire thermique à concentration espère franchir un nouveau pallier et produire de l'électricité en continu grâce au stockage de l'énergie thermique emmagasinée en journée.Mardi 4 octobre 2011 était officiellement inaugurée la centrale Gemasolar à Fuentes de Andalucia à proximité de Séville en Andalousie espagnole. Basée sur la technologie solaire thermique à concentration, la centrale est la première de taille commerciale à utiliser des sels fondus pour stocker l'énergie et lisser ainsi la production électrique sur 24 heures. http://www.actu-environnement.com/ae/news/step-enr-smart-grid-13701.php4
Ces centrales thermique solaires de dernière génération viennent bousculer bien des concepts dans les lobbys pro-nucléaires.
Jusqu'à maintenant, en France, l'exemple français de la centrale Thémis située à Targasonne (Pyrénées-Orientales), initiée en 1977 et inaugurée en 1983 se verra presque abandonné dès 1986 par manque de rentabilité, puis reconverti en site de recherche sur l'énergie solaire. Mais les recherches à la centrale Themis sur le solaire thermique battent leur plein, et de nombreux projets de solaires thermiques impliquant la rénovation des héliostats et de la tour solaire sont en cours, tels que le projet PEGASE ou la mise en place d'un banc d'essai cylindro-parabolique...Notons que d'autres projets de production électrique s'appuyant sur le solaire thermique couplé au stockage de sels fondus montent en force de par le monde.
L'ONG Beyond Zero Emissions, spécialisée dans la transition énergétique, a fait de cette technologie la base de son scénario 100 % énergies renouvelables pour l'Australie. Elle estime notamment que la technologie pourrait être la "colonne vertébrale" du scénario et répondre à près de 60 % de la demande électrique. Un projet qui illustre les conditions optimales des déserts chauds qui semblent ainsi particulièrement appropriés.
Peut-on se permettre d'occulter la nécessité de développer le petit photovoltaïque à proximité immédiate ?
Cette excellente technologie offre d'énormes possibilités, en particulier dans le Maghreb et le Sahara. Un sérieux atout pour la nécessaire transition énergique post-nucléaire.Mais il s'agit encore d'une technologie centralisée, souvent éloignée des lieux de consommation et donc susceptible de pertes dues au transport de l'énergie.
Rappelons que les pertes enregistrées par EDF gaspillent 7% de sa production. Sa taille et le montant des investissements tendent en outre à la faire échapper au contrôle démocratique et à la soumettre à la loi du profit. Et de toute évidence en Europe, ce type de centrale aurait un facteur de charge bien plus faible car en hiver le soleil n'est pas bien présent, et une fois de plus on se retrouve en face de la difficulté du stockage, particulièrement entre été et hiver
Il ne faut donc pas que ce type de méga-réalisation occulte la nécessité de développer le petit photovoltaïque et micro éolien de qualité, à proximité immédiate des lieux de consommation, sur les toits des habitations et immeubles, offrant une réduction des pertes en ligne et une meilleure garantie de gestion démocratique.
L'un de ses atouts étant de favoriser la prise de conscience par l'usager de la nécessité de réduire au mieux sa consommation.