• Ressens-tu une certaine nostalgie du fait que c’est ton dernier rallye d’Argentine ?
UN peu, en effet. Mais j’ai la conviction qu’il s’agit de la bonne décision. Il fallait bien que cela arrive un jour.
• Pourquoi as-tu choisi l’Argentine parmi les 4 rallyes de ta tournée d’adieu ?
Parce que c’est un rallye particulier, il y a une ambiance particulière, notamment au niveau du public, pour la qualité de l’organisation et des chemins traversés. C’est un rallye vraiment unique.
• Penses-tu revenir en Argentine en vacances ?
Evidemment ! Il y a des endroits extraordinaires qu’on ne voit nulle part ailleurs. J’aimerais revenir voir les endroits où j’ai couru mais en le faisant en touriste et en prenant la route traditionnelle.
• Vois-tu un autre rallye dans le monde qui ressemble au notre ?
Oui, c’est le rallye de France. Parce que cela se passe dans ma région natale et que les gens sont derrière moi. Ici en Argentine, les gens m’ont toujours soutenu, dès la première fois.
• Michael Schumacher a dominé la F1 comme toi tu l’as fait en rallye ? Peux-tu faire comme lui et revenir en rallye dans quelques années ?
Je n’ai plus envie de disputer le championnat du monde. Je suis sûr que Schumacher, au départ, ne voulait plus revenir en F1. J’ai déjà de nombreux projets prévus. Je tiens à passer plus de temps avec ma famille et mes amis. Je vais me consacrer à mon équipe GT, notamment au niveau du mondial de tourisme et si Citröen décide de revenir, alors je pourrai disputer le Pikes Peak. Concernant le Dakar, il n’y a rien de concret. C’est un défi intéressant et je n’écarte pas la possibilité de le disputer un jour. Mais ce n’est pas prévu en 2014.
Juan Martin Soler