"C’est un article parfaitement sérieux de Courrier International, qui nous explique que finalement dépenser 50 000 euros dans une chimiothérapie pour faire gagner quelques mois de vie supplémentaires, ce n’est pas une bonne dépense. Alors braves malades, si vous pouviez avoir la décence de mourir vite et bien, comme l’a demandé à sa population il y a quelques mois le ministre japonais des Finances, vous feriez du bien justement aux finances de vos États respectifs. Soyez citoyens ! Mourez vite et sans soins. « Le Conseil national d’éthique suggère de rationner l’accès aux soins pour le traitement de certaines maladies. » Pour le Conseil national d’éthique, « l’État portugais peut et doit rationner l’accès aux médicaments les plus chers pour le traitement des cancers, du sida et de la polyarthrite rhumatoïde. Le médecin qui dirige cette institution prétend qu’il s’agit d’une lutte contre le gaspillage et l’inefficacité, qui est considérable en matière de santé (…) Un combat non seulement légitime mais aussi souhaitable. Il va jusqu’à dire que dépenser 50 000 euros pour survivre deux mois de plus ne peut se justifier ».
Alors certains trouvent cela choquant, comme ce médecin qui répond « vous me direz que l’on a plus les moyens et vous me demanderez qui je choisirais entre deux malades aux diagnostics et aux pronostics différents… Le problème n’est pas le coût des thérapies, mais l’argent qui aurait dû exister pour les payer et qui est canalisé pour d’autres profits ». Car oui… où passe l’argent qui aurait dû exister pour se soigner ? Ce qui ne nous exonère pas d’une bonne gestion des soins et de la dépense publique bien entendu. Peut-être que vous pourrez trouver un début de réponse dans le début de cet édito où l’on voit bien qu’il faut payer les intérêts de la dette et aussi, en ce qui nous concerne… le sauvetage (en tout cas en partie) du Portugal. Là, normalement, à ce stade, vous vous dites oh là là, qu’est-ce qu’il me réserve pour la suite. J’espère qu’il va me trouver un truc optimiste, parce que finalement, je vais faire comme tous mes copains non contrariens. Je vais creuser un trou, enfoncer la tête dedans et lever mon postérieur. Certes, je sais qu’en faisant l’autruche je prendrai un bon coup de pied aux fesses, mais en attendant je ne le verrai pas venir. Mon troisième article va vous achever, je vous l’ai gardé exprès pour la faim… heu pardon pour la fin. Vous allez voir, c’est sympa comme tout.
Les services secrets prédisent l’enfer pour 2030
C’est un article d’amis suisses trouvé dans le Matin, qui lui aussi est un journal parfaitement respectable. Que nous raconte-t-il ? Les grandes tendances anticipées par le National Intelligence Council (NIC) américain qui vient de publier le rapport Global Trends 2030… en clair où va-t-on d’ici 2030. Alors évidemment, ce sont des tendances, le pire n’est jamais sûr… mais le meilleur non plus, oui le « Prôgrès » va nous sauver, la « Science » va nous libérer et tout le tralala habituel. Mais si ce n’était pas le cas, voici ce qui vous attend (et moi avec). « Surpopulation, guerre de l’eau, manque de nourriture et épuisement des ressources de la planète, un rapport du National Intelligence Council dresse un constat qui fait froid dans le dos pour les années à venir. »
J’ai trouvé plus pessimiste que moi !! Ça vous rassure ? Je vous livre les meilleurs passages. Gardez-les précieusement, diffusez autour de vous, faites passer (il n’y a pas de droit d’auteur sur mes articles) car il faut que le plus grand nombre comprenne bien la mutation majeure qui est en train de se produire. « La question de la démographie est cruciale pour l’avenir de la planète. Et la Terre devrait accueillir 8,3 milliards d’habitants en 2030, contre 7,1 aujourd’hui. Mais surtout contre 2,5 milliards en 1950. » Mais tout va bien puisque l’on va arrêter de soigner les Portugais. Vous allez voir à quelle vitesse la population humaine peut descendre… « Des conséquences d’abord alimentaires. Car la demande en nourriture devrait augmenter de 35 % d’ici 2030. Or, les rendements agricoles, même s’ils continuent de s’améliorer, n’arriveront pas à répondre à la demande et nous vivons déjà sur les réserves selon le rapport du NIC ». « En outre, les pays émergents sont en train de changer leur régime alimentaire et consomment de plus en plus de viande. Or, la production de viande exige beaucoup d’eau et de céréales également avides de liquides. » « L’urbanisation croissante a conduit à des réductions drastiques des forêts, des changements négatifs dans le contenu nutritif et la composition microbienne des sols, des altérations dans la diversité des plantes et animaux supérieurs ainsi que des changements dans la disponibilité et la qualité de l’eau douce.»
Et votre lopin de terre ? C’en est où ?
Alors vous faites ce que vous voulez, comme vous le voulez, mais lorsque je vous conseille d’avoir un petit lopin de terre à la campagne avec potager et poulailler, ce n’est pas une lubie de bobo parisien à la recherche de verdure. Lorsque je vous conseille d’avoir quelques pièces d’or, ce n’est pas parce que je travaille pour une société qui effectivement vend de l’or. Je vous conseille cela car votre lopin de terre pourra vous nourrir, vous et votre famille, dans les années qui viennent. Vos pièces d’or vous permettront d’acquérir ce qui vous manque et dans certains cas d’avoir accès à des soins qui, sinon, vous seront refusés. C’est ce qui se passe partout en Europe. On ne vous en parle pas pour ne pas vous effrayer, car c’est effrayant, mais le monde de demain sera celui-là. C’est pour cela aussi que je vous dis de vous préparer à titre individuel et donc patrimonial à cette nouvelle donne. L’austérité est en marche, nous entrons dans une ère de rareté et de pauvreté, la bonne question est donc de savoir comment vivre au mieux dans un tel moment, tout le reste n’est que du blabla."