Le réenchantement du rêve français, version hollandiste, tourne au cauchemar.
C’est la pire première année d’un mandat présidentiel depuis le début de la République en France.
Il ne serait même plus qualifié au second tour selon un autre sondage (BVA, à télécharger
ici).
Certes, la situation de crise mondiale dans laquelle se trouve la France n’aide pas à la
popularité (même Churchill a été remercié par ses électeurs), et une forte popularité n’est pas non plus un gage de bonne gouvernance, on a pu déjà s’en apercevoir dans des expériences passées,
mais ce niveau exceptionnel de défiance du peuple à l’égard du Président de la République reste cependant à la fois historique et significatif des grands manquements de François Hollande.
Campagne équivoque pour se faire élire
Pourtant, tout était prévisible. Je l’ai tout de suite compris lorsque j’ai entendu le discours du Bourget du 22 janvier 2012, véritable coup d’envoi de la campagne présidentielle de François
Hollande. En s’en prenant explicitement à la "finance internationale", je n’ai pu m’empêcher d’esquisser un sourire en me disant : quel habile tacticien, il va donc gagner sur un
malentendu !
Et effectivement, l’ambiguïté a fonctionné à fond. Il n’a pas vraiment menti, il n’a pas annoncé qu’on allait
raser gratis. Non, il a subtilement laissé entendre qu’il s’était rangé du côté des forces anticapitalistes et altermondialistes en espérant ne pas avoir été entendu des électeurs crédules
lorsque, quelques jours plus tard, il s’était empressé d’aller rassurer la City de Londres dans un anglais approximatif.
Le divorce vient de là : il avait refusé d’admettre l’existence de la crise jusqu’en mai 2012 et le 27
septembre 2012, il a mandaté chez David Pujadas son Premier Ministre Jean-Marc Ayrault pour pitoyablement prendre acte que diable, la crise était
là ! Notons au passage que dans cette période difficile, Jean-Marc Ayrault paraît être le meilleur Premier Ministre possible de François Hollande, celui qui tient discrètement la barre, sans
bruit médiatique, sans moulinet, mais la barre est tenue.
D’un point de vue électoral, François Hollande a donc eu raison puisqu’il a gagné l’élection, mais d’un point
de vue moral, c’était à la limite de la malhonnêteté intellectuelle et de l’irrespect pour le peuple. Cela dit, la "fracture sociale" de Jacques Chirac en 1995, la "force tranquille" de François
Mitterrand de 1981 et même le "Travailler plus pour gagner plus" ou le "Ensemble, tout est possible" de Nicolas Sarkozy en 2007 ont relevé de la même arnaque intellectuelle, faire miroiter
qu’avec eux, on va enfin résoudre tous les problèmes. Les candidats "sérieux", ceux qui ont préféré user de leur devoir de vérité, de leur pédagogie, n’ont jamais vraiment pu gagner une élection
présidentielle, comme Raymond Barre en 1988 ou François
Bayrou en 2007.
Avec un an de distance, je suis très heureux de ne pas avoir voté pour François Hollande le dimanche 6 mai
2012, mais pour Nicolas Sarkozy. Je suis heureux de ne pas avoir prêter mon concours à cette
manipulation. Ceux de mes amis qui, à la suite de François Bayrou, avaient voté pour François
Hollande au second tour parce qu’ils avaient mis la morale avant la politique, se sont à mon avis trompés. Après quelques hésitations, j’avais refusé de les suivre alors que, comme eux, je
plaçais bien sûr la morale devant le contenu politique d’un candidat, mais mon analyse était différente de la leur.
Morales équivalentes
Sur le plan moral, j’avais considéré qu’il n’y avait eu aucune différenciation notable entre les deux
candidats du second tour. Tous les deux, pendant les deux semaines entre les deux tours, avaient couru
odieusement derrière les électeurs de Marine Le Pen. Un million d’électeurs du FN ont finalement voté
pour François Hollande au second tour, ce qui pourrait dire qu’il a été élu, non pas grâce à Jean-Luc Mélenchon qui, de toute façon, n’aurait pas
pu empêcher que des voix de gauche restassent à gauche, mais grâce au refus de choisir de Marine Le Pen. J’ai eu l’occasion de discuter auprès de certains de ces électeurs-là qui, pourtant, ont
nourri depuis plusieurs décennies une haine de la gauche, mais plus encore du gaullisme en général.
Avant l’élection, évidemment, ce n’était que supputations, mais après un an, les faits sont là et sont pires
que dans le quinquennat précédent. Je dois dire que mon analyse était pertinente au-delà de ce que je craignais, hélas.
Le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls n’a rien à envier à Nicolas Sarkozy dans sa lutte inhumaine contre les gens du voyage (appelés "Roms") qu’il expulse sans relâche. L’islamophobie atteint le plus haut
niveau de l’État lorsqu’on confond laïcité et lutte contre les pratiques cultuelles, à but principalement anti-musulmane.
Mais au-delà du front de l’immigration et de l’islam qu’avait ouvert son prédécesseur, François Hollande a
créé d’autres fronts contre la morale républicaine qui ont renforcé le clivage de la société française alors qu’il a été élu pour au contraire l’apaiser : le mariage pour les couples homosexuels (plus d’un million de personnes dans la rue, il faut le faire, il faut comparer avec le nombre de manifestants le 1er mai et le
5 mai 2013 pour prendre la mesure de cette réelle inquiétude populaire), mais aussi de nombreuses mesures qui remettent en cause le consensus républicain sur l’éthique : l’expérimentation des embryons humains, par exemple, ou peut-être, le suicide assisté et l’euthanasie active, qui, pour moi, seraient la remise en cause de mon
propre modèle de société qui cherche avant tout à supprimer la souffrance et pas celui qui souffre.
Et je ne parle pas des débats que François Hollande a compris qu’il était urgent de remettre à plus tard
(donc à jamais), comme sur la légalisation du cannabis, le vote des étrangers, la PMA ou encore la GPA que certains parlementaires ultras de la majorité souhaiteraient voir avancer.
L’absence d’horizon
Je n’ai rien à dire sur la personnalité de François Hollande qui me paraît plutôt sympathique (son sens de
l’humour est de notoriété mondiale), mais on ne juge pas un responsable politique sur sa bonne mine.
Car sa gouvernance, elle n’est pas meilleure que celle de son prédécesseur : un fait divers, une loi. Ou
même plusieurs lois. Le service après-vente de l’affaire Cahuzac est significatif à cet égard : on ne pourra jamais légiférer contre le mensonge ou contre la malhonnêteté, ce serait presque ubuesque de faire une loi pour dire qu’il est interdit de commettre des actes
illégaux.
Donc, les mesures prises en conseil des ministres du 24 avril 2013 n’empêcheront pas, dans le futur proche ou
lointain, de nouvelles affaires politico-financières, parce que les humains sont ce qu’ils sont, avec leur part de faiblesse. Il aurait mieux valu proposer avant qu’une affaire éclate des mesures mûrement réfléchies plutôt que bâcler à la va-vite des mesurettes sans conséquence pour éteindre le
feu médiatique (avez-vous remarqué qu’on n’en parle plus ?).
Ah si, il y a quand même une différence majeure de gouvernance avec son prédécesseur : François Hollande
n’a aucune autorité, ni sur ses ministres, ni sur son parti, et cela fait un peu peur de constater un si grand abus de faiblesse. Le dernier exemple en date concerne Dailymotion où les deux
ministres Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici ont exprimé publiquement leurs désaccords le 2 mai 2013, mais on pourrait aussi citer les déclarations de Vincent Peillon ou de Cécile Duflot et d’autres ministres qui ne cadrent absolument pas avec la politique de leur
gouvernement. Pourquoi restent-ils encore en poste ? Et ce PS, toujours aussi immature, qui n’hésite pas à casser l’amitié franco-allemande
dans une simple perspective électorale...
Le chômage, trouble de la confiance
Cela dit, je reste persuadé que l’impopularité ne vient pas de cette gouvernance inexpérimentée ni de cette
politique sociétale casse-cou (plus casse-cou que dans le quinquennat précédent qui n’avait pourtant pas eu peur de transgresser ni de stigmatiser), mais des plus de trois millions de chômeurs et de l’absence
de perspective de croissance économique.
Si la France vivait dans la prospérité, toutes ces aspérités politiques seraient gommées par un climat de
confiance généralisé en l’avenir qui sourirait au Président de la République. Le pire, c’est que justement, un Président de la République, qu’il s’appelle Nicolas Sarkozy ou François Hollande, a
peu d’influence sur la conjoncture économique internationale. Ce n’est pas lui qui crée des emplois et ce n’est pas lui qui licencie les salariés. Il ne peut qu’accompagner, encourager,
décourager, mais ce sont des mesures plus symboliques que décisives pour l’activité économique.
Or, c’est aussi là que l’inconsistance de François Hollande est patente : je lui reconnais d’avoir pris
la mesure de la crise, même si c’était un peu tardivement, et d’avoir su se donner des objectifs raisonnables de réduction du déficit budgétaire. Mais la méthode laisse largement à désirer. Il
souhaite réduire les dépenses publiques mais dans les faits, il les augmente. Il s’est donné longtemps un objectif de 3% du déficit en fin 2013 et les faits lui donnent déjà tort (le 3 mai 2013,
la Commission européenne table même pour 2014 sur un déficit de 4,2% et un endettement de 96,2% du PIB ! On est loin du « sérieux
budgétaire », selon la sémantique présidentielle pour désigner la rigueur). Je ne parle même pas de l’objectif de 60 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques dont le
premier milliard n’a même pas été esquissé.
J’aurais donc deux critiques fondamentales à faire contre l’action présidentielle depuis un an dans le
domaine économique et social.
La méthode Coué ou l’antivolontarisme
D’une part, je conteste sa façon de baser toute la stratégie de son quinquennat sur la méthode Coué. Sur un
retour (improbable) à la croissance internationale. De formation HEC et ENA, François Hollande, intégré à la Cour des Comptes, croit que l’économie mondiale se fait par cycle et qu’après une crise, il y a forcément une période de prospérité. Le problème, c’est que l’épuisement des
ressources énergétiques et la croissance d’autres pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil, rompent avec cette imagerie d’Épinal en cycle.
Cette méthode Coué a quand même une base démographique : François Hollande compte sur une inversion
démographique avec l’arrivée massive à la retraite de la génération du baby boom. Sauf que transformer des demandeurs d’emploi en retraités précaires n’a jamais été la clef d’une politique
économique…
La gouvernance par oxymores
D’autre part, je conteste l’envoi de signaux contradictoires qui peuvent annuler l’effet des bonnes mesures
prises. Il y a plein d’exemples.
Sur l’aide aux entreprises, il semble que l’idée que seules les entreprises peuvent faire diminuer le chômage
a fait son chemin. Les très bonnes mesures annoncées le 29 avril 2013 sont donc à souligner d’un trait positif. Mais paradoxalement, c’est surtout du rétropédalage envoyé à l’ensemble des
investisseurs, car des mesures symboliques et budgétairement dérisoires comme la taxe de 75% sur les
grands salaires ont porté un tort considérable à la crédibilité de la France, tout comme le mépris affiché par Jean-Marc Ayrault à l’acteur Gérard Depardieu lors de son déménagement, ce qui a donné l’occasion à Vladimir Poutine de se moquer de la France. On veut encourager l’initiative individuelle et dans le même temps,
on veut remettre en cause les auto-entrepreneurs.
De même, le pacte de
compétitivité décidé en novembre 2012 va dans le bon sens, mais il est allé en contradiction avec la politique fiscale. Il y a eu une hausse de 20 milliards d’euros sur l’impôts pour les
entreprises et on redonne 20 milliards d’euros par le crédit impôt compétitivité emploi (CICE) : où est la cohérence ? De même, en juillet 2012, on a supprimé l’augmentation de la
TVA décidée par Nicolas Sarkozy (une hérésie de communication : François Hollande pouvait se
permettre ne pas endosser la responsabilité de cette hausse mais en profiter malgré tout pour mieux équilibrer son budget) et en novembre 2012, on l’a réaugmentée, parfois de manière très injuste
(TVA intermédiaire).
Par ailleurs, les atermoiements du gouvernement à propos site d’Arcelor-Mittal à Florange comme du site de
Peugeot à Aulnay-sous-bois n’ont pas donné une indication très claire de la volonté présidentielle.
Hollande, Mollet et mimolette
Tout laisse croire un manque de visibilité élyséenne, si ce n’est un manque de vision. On peut comprendre que
François Hollande, dans un souci de synthèse des contraires, ne veuillent pas prendre position initialement sur un sujet, mais il faut qu’à la fin, la décision soit prise quand même. N’est-ce pas
la preuve de son indécision que de se sentir obligé de rappeler à tous qu’il est capable de prendre des décisions ? Pour un Président de la République française !
Dans une interview au "Figaro Magazine" du 3 mai 2013, l’ancien Premier Ministre François Fillon avait remarqué avec ironie : « On nous promettait Gerhard Schröder ou Pierre
Mendès France, on a René Coty ! ».
En fait, la meilleure comparaison reste bien sous la IVe République, mais plutôt avec Guy Mollet.
Une comparaison qui avait été déjà proposée depuis une dizaine d’années. Un homme qui fut d’un grand pragmatisme et d’un esprit de synthèse exceptionnel, très respecté par De Gaulle parce qu’il avait été résistant, mais sans vision large de la nation, notamment dans le conflit
algérien.
Guy Mollet (1905-1975) fut secrétaire général de la SFIO de 1946 à 1969, un record de longévité à la tête des
socialistes, donc, et qui a mal réussi sa succession puisqu’il voulait céder la place à un militant du Nord, Pierre Mauroy, et ce fut finalement Alain Savary qui prit les commandes du nouveau
parti socialiste avant la conquête de François Mitterrand en 1971 à Épinay-sur-Seine.
François Hollande fut, lui aussi, le recordman de longévité à la tête du PS entre 1997 et 2008, plus
longtemps que François Mitterrand. Et son aptitude au consensus (mou) a permis d’éviter l’éclatement du PS en deux portions égales lors du référendum européen du 29 mai 2005. Cette capacité
synthétique n’a été qu’en surface puisqu’on voit bien que le PS n’a jamais été uni depuis Maastricht sur
une politique économie et européenne unique.
Il a beau avoir fait du Lionel Jospin en avouant chez David
Pujadas le 28 mars 2013 : « D'ailleurs, je ne suis plus Président socialiste. », dans sa tête, il est toujours le premier secrétaire du PS.
Le vrai problème, c’est en effet que François Hollande gouverne comme il gère le PS, sans vouloir trop se
mouiller (même sur le mariage des couples homosexuels !), sans vouloir s’investir personnellement, y mettre son poids constitutionnel. Il aurait dû faire le ménage dans son gouvernement
depuis longtemps en revoyant ses ministres récalcitrants, mais il a composé le gouvernement comme il composait le comité directeur du PS, avec la représentation de tous les courants. Où est
l’intérêt de la France dans tout cela ?
Guy Mollet fut aussi à la tête de l’Exécutif pendant quelques mois, comme Président du Conseil du
1er février 1956 au 13 juin 1957, après la victoire du front républicain. Sous son gouvernement, il a même réalisé de grandes choses : la signature du Traité de Rome en mars 1957,
la 3e semaine de congés payés, la loi-cadre Defferre sur l’autonomie de l’Afrique française, l’indépendance de la Tunisie et du Maroc (déjà actée par son prédécesseur Edgar Faure), et aussi la vignette automobile pour aider les personnes âgées.
La comparaison avec Guy Mollet n’est donc pas forcément négative ; elle n’est pas non plus originale ni
récente, et elle avait été reprise juste avant l’élection présidentielle par Henri Guaino, qui aime bien
l’histoire politique et qui avait déclaré sur Europe 1 le 3 mai 2012, juste après le débat
Hollande/Sarkozy : « Je le prends pour ce qu’il est : un politicien habile qui me fait penser à ceux de la IVe République.
(…) C’est-à-dire quelqu’un qui pense que la politique, c’est l’art de combiner des factions, essayer de trouver des consensus entre des courants, des sensibilités qui s’intéressent assez peu au
fond, à l‘avenir du monde. (…) Moi, il m’a toujours fait penser à Guy Mollet, Président du Conseil, qui a été un grand élu local, qui a fait de la résistance. Un homme courageux, compétent, mais
qui avait cette même conception de la politique et qui n’a pas été à la hauteur des circonstances dramatiques dans lesquelles il s’est trouvé [à savoir, l’Algérie]. ».
Le journaliste Jean-François Kahn a repris aussi la comparaison plus récemment encore, en citant également un mot d’humour d’Henri Guaino : « Non,
François Hollande n’est pas mou, il est mollet ! » et le 10 décembre 2012, Jean-François Kahn surenchérissait ainsi : « Comme les
œufs, on a commencé dur, on vire mollet, on devient brouillé, puis on s’étale sur le plat ! ».
Certes, cet humour est facile, alors Jean-François Kahn a replacé cette comparaison avec un peu plus de
sérieux le 11 avril 2013 : « Excusez-moi, Monsieur le Président, mais cela exige Clemenceau, pas Guy Mollet ! ».
Et le "cela" reprenait justement une petite analyse intéressante : « La gauche gouvernementale est en train de se casser en deux. (…) Oui l’austérité en soi nous mène dans le mur. Mais oui, ouvrir les vannes en soi, nous
conduirait également dans le mur. Au demeurant, la ligne actuelle est la pire, car on étouffe la croissance et on entretient le chômage sans pratiquer une véritable austérité. ».
Autrement dit : « Le relance nécessite la rigueur et la rigueur n’a de sens que si elle permet la relance. ».
Assumez-vous !
Courageux, Guy Mollet l’a toujours été et il a toujours refusé de s’autojustifier sur ses seize mois de
pouvoir, en disant : « Quand on est à la première place, on assume ! ».
Alors, si vous me le permettiez, Monsieur le Président, comme vous êtes à la première place, et que vous avez
la durée, j’aurais envie de vous dire : Allez-y, assumez !
Assumez la politique de redressement financier et de redressement économique ! Assumez les réformes
structurelles difficiles comme les Allemands l’ont assumé en 2003 ! Ne tergiversez plus, ne cherchez plus à ménager la chèvre et le chou, ne jouez plus avec les courants de votre
parti !
Soyez le Président de tous les Français et ne pensez qu’à la France ! Vous avez encore quatre années
pour faire vos preuves, prenez cette première année comme une leçon d’humilité et modifiez votre manière de faire. Si les Français comprennent que vous avez un projet pour eux, ils vous suivront, même sur les chemins difficiles.
Aussi sur le
blog.
Sylvain Rakotoarison (6 mai
2013)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
François Hollande.
Une union nationale ?
Attention à la germanophobie du PS !
Sondage TNS-Sofres du 3 mai 2013 :
impopularité record (à télécharger).
Sondage BVA du 3 mai
2013 : disqualification du second tour (à télécharger).
Morale molle et ambitions dures.
Hollande veut récupérer l’électorat du
FN.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/francois-hollande-le-guy-mollet-de-135305