137 elle est restrouvee. quoi? - l’antimatiere

Publié le 06 mai 2013 par Jeanjacques

L'ARTICLE

La recherche  pour comprendre pourquoi notre Univers est constitué de matière plutôt que d'antimatière a reçu un coup de pouce au Large Hadron Collider.
L'expérience LHCb a pour la première fois observé la désintégration de particules appelées mésons Bs comme qui s’effectue préférentiellement en matière, plutôt qu’en antimatière.
Cependant, la différence n'est toujours pas suffisante pour expliquer la prépondérance de la matière sur l'antimatière dans le cosmos.
Chaque membre du zoo de particules que nous connaissons a une symétrique en antimatière, identique en masse mais de charge électrique opposée - les électrons et les protons ont pour antiparticules  les  positrons et les antiprotons.
La théorie actuelle de la façon dont l'Univers a fait ses débuts indique que des quantités égales de matière et d'antimatière ont été initialement créées. Mais quand les deux se rencontrent, ils se détruisent mutuellement dans un éclair de lumière.
Autrement dit, l'Univers aurait dû se engendrer de flamboyantes annihilations.. Mais un mécanisme a du engendrer un léger excès de matière afin de conduire à un Univers dominé par la matière que nous voyons aujourd'hui.
Ce sont les détails subtils de cette préférence pour la matière que l'expérience LHCb se veut rechercher.

Des travaux antérieurs à la LHCb avait vu effectivement un excès de matière – en violation de la parité CP - par combinaisons des particules fondamentales appelées quarks.
Dans d'autres expériences à travers le monde, la famille de particules appelées mésons ont été abordée, et de petites quantités de violation de CP avait été vu dans deux des quatre types de mésons qui n'ont pas de charge électrique.
Un troisième type, mésons D0, a montré de premiers indices de la violation de CP à LHCb en 2011, mais des études plus récentes suggèrent les indices sont erronés.
Le nouveau travail a examiné le quatrième mésons Bs
"Si l'on les désintègre plus souvent l’ état final montre une différence fondamentale entre la matière et l'antimatière", a déclaré Chris Parkes de l'Université de Manchester, porte-parole du contingent britannique de la collaboration LHCb.
"C'est ce que nous avons vu – c’est une différence d'environ un quart de ces désintégrations," at-il déclaré à la BBC.
Mais cette différence s'intègre parfaitement dans la théorie existante - le modèle standard –mais  en laissant un mystère non résolu.
«Toutefois, le pourcentage que nous voyons est toujours compatible avec celui le modèle standard de la physique des particules, mais il est tout simplement trop petit pour expliquer pourquoi nous sommes tous ici, et pourquoi la matière domine. Le casse-tête continue. "
Pour réponse à cette énigme, il faudra envisager différentes façons dont ces particules et d'autres se désintègrent en étudiant davantage de particules qui pouraient enfin montrer assez violation de CP pour fermer la question de l'antimatière.

Mais cela suppose que cette violation soit observée sur la plupart des très nombreuses  particules déjà détectées ;  Cependant la découverte d’aujourd’hui est une première étape car c'est la première fois que nous avons vu quelque chose dans les mésons Bs, " a déclaré le Prof Parkes à la BBC.

COMMENTAIRES

Le problème est ici identique à la recherche du fameux boson de Higgs sensé être le mécanisme fondamental par lequel les particules acquièrent une masse. Si ce mécanisme est le seul qui engendre des particules de matière et comme il en surgit des milliards par seconde alors il doit être à l’œuvre constamment et nous devrions le voir fonctionner là, sous nos yeux à tout instant. Il en va de même pour la question de la prétendue absence d’antimatière : s’il n’y a pas eu annihilation généralisée entre matière et antimatière, c’est qu’un mécanisme simple l’a interdit et celui-ci s’est répété un nombre incalculable de fois  lors du soi-disant big bang. Il ne saurait être d’une telle complexité et exceptionnalité qu’il exigerait des expériences sophistiquées démontrant de très faibles probabilités pour son avènement.

Ces considérations de simple bon sens nous invitent à nous demander si la voie de recherche de la science officielle est la bonne, si son cadre théorique lui interdit résolument d’aboutir à la solution du mystère de l’antimatière.

Notre hypothèse proposée ici et sur nos sites est d’affirmer que la violation de la symétrie particule/antiparticule est la norme et la parité l’exception lors de la création des corpuscules. De fait, le neutron est l’antiparticule naturelle du proton mais la légère différence de masse empêche leur désintégration. Cette différence est consécutive aux conditions particulières régnant dans les étoiles lors de leur création. Cette thèse a été développée dans notre article :

http://positioncritiqueastrophysique.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/11/27/88-l-antimatiere-est-parmi-nous.html

et sur notre site : http://lesnouveauxprincipes.fr/physique/5-equivalence-masseenergie