Il est vrai qu’il n’a pas été inactif, et que les circonstances ne l’ont pas aidé. Les premières semaines ont vu la mise en place de toute une équipe dirigeante, dont beaucoup n’avaient pas d’expérience de gouvernement, alors même que l’on découvrait des cadavres dans bon nombre de placards, et que le climat économique mondial n’était pas serein.
Si on a une once d’honnêteté, on ne peut pas imputer à François HOLLANDE le niveau du chômage en France, les conditions de vie difficiles, la perte de pouvoir d’achat des ménages. Ceux-ci sont directement les conséquences de la crise mondiale, aggravées par des mesures de réductions d’effectifs qui avaient été sciemment repoussées après l’élection présidentielle.
Certes, le candidat HOLLANDE avait fait des promesses exagérées et d’autres qu’il n’était pas en mesure de contrôler, mais tous les candidats ont fait ainsi, et depuis toujours, et, ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui les croient ? D’ailleurs tout citoyen qui s’intéresse un tant soit peu à la politique sait très bien que dans les professions de foi des candidats à une élection certaines promesses sont faites pour rester au stade de promesse et ne sont pas destinées à être réalisées.
La France, par son intervention au Mali, a su montrer qu’il fallait encore compter sur elle au plan international.
Au niveau de l’Union Européenne, sans acrimonie aucune, il faut bien reconnaître qu’elle était dominée par l’Allemagne, et que l’actuel rééquilibrage est plutôt sain.
La France, pays des libertés et de la tolérance vient d’autoriser le mariage pour tous, c’est un grand pas en avant.
C’est sûr, il faudrait plus de ci, plus de là, moins de ci, moins de ça, mais il reste encore quatre cinquièmes du quinquennat, et je suis prêt à parier que, dans quatre ans, François HOLLANDE sera un candidat sérieux à sa succession.