Vendredi soir rendez-vous était pris sur la dame de Canton pour assister à un concert donné dans le cadre du festival Aurores Montréal conviant à la fois des artistes venus tout droit du Québec et un artiste "local". Première partie de soirée avec une ouverture punchy (bon sang c'est le moins qu'on puisse dire) assurée par le trio de Propofol. Basse, batterie, claviers et de temps en temps de la flûte traversière pour un cocktail détonnant. Belle énergie.
Ensuite vient le tour de Gaël Faure que j'ai déjà écouté à Bruxelles alors qu'il assurait la première partie d'un concert de Jali et aussi à la Boule Noire en ouverture d'un concert de Nadeah. Le moins qu'on puisse dire est que le projet a beaucoup changé, gagnant en variété (les morceaux présentent bien plus de relief qu'avant, jouant la carte d'arrangements et d'ambiances variés) et en assurance. L'artiste fait preuve de plus d'aisance et de présence sur scène s'affirmant sans jamais trop en faire.
J'ai dans l'idée que le fait qu'il ait été accompagné par le chantier des Francofolies cette année n'est pas complètement étranger à ces changements qui font que le concert est vraiment un très bon moment. Les textes soignés sont touchants, la voix est sûre et claire, chaleureuse et enveloppante.
Gaël Faure sera le 22 mai en concert à Paris à la Flèche D'Or et bien entendu aux Francofolies puisqu'il sera le 15 juillet au théâtre Verdière.
Un conseil : Il serait bon de le voir avant la sortie de son premier album dans les conditions encore intimistes des salles modestes dans lesquelles il se produit car il y a fort à parier qu'une fois lancé, on ne l'écoutera plus que dans de grands espaces beaucoup plus impersonnels que ceux dans lesquels il est possible de l'entendre actuellement. Je dis àa, je dis rien, hein. Mais enfin...