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Friday Night Lights

Publié le 05 mai 2013 par Haiyken @JALFDM
Friday Night Lights, créé par Peter Berg, Brian Grazer et David Nevins.Adapté du livre Friday Night Lights: A Town, a Team, and a Dream, écrit par H. G. Bissinger.
Je parlais la semaine dernière du pilote de Friday Night Lights et à quel point j'avais été fasciné par l'histoire et la représentation des matchs de Football Américain. Je pensais d'abord parler des saisons au fur et à mesure que j'allais les regarder mais je dois avouer que mon rythme de visionnage ne permettait pas d'écrire de billet sur les épisodes. J'aurais du m'arrêter et prendre le temps de digérer les saisons une à une, mais cette série est tellement puissante que je n'ai pu qu'enchainer épisode après épisode, impatient de découvrir la suite de l'histoire, et c'est d'ailleurs pour ça que cette fin de semaine sur le blog a été plus maigre.
Cliquez sur le lien pour lire mon avis sur chacune des saisons.
Friday Night Lights, Saison 1   J'ai mis quelques jours après mon visionnage du pilote à me lancer dans la suite de la saison. Ce premier épisode m'avait tellement plu que j'avais peur de tomber dans un cycle infernal où je ne pourrais qu'enchainer cette série, occultant tout le reste à mes yeux. Et c'est tristement ce qu'il s'est passé. Vingt deux épisodes pour cette première saison, que j'ai regardé en deux soirées. Oui, cela fait beaucoup, peut être même trop. Mais lorsqu'une série me plait, j'ai du mal à ne me gaver d'épisodes. Et il faut avouer que Friday Night Lights possède une histoire fil rouge et une multitude de bifurcations pour tous ses personnages de telle façon où on ne termine jamais un épisode sans une impressionnante quantité de questions !   Toujours est-il que je n'ai clairement pas été déçu par cette première saison qui construit petit à petit la série, mettant en avant les joueurs de l'équipe de football, le coach et sa famille, mais aussi tout un panel de personnages qui gravitent autour d'eux, que ce soient leur famille, leurs amis où simplement des habitants de Dillon. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que même si la saison possède une intrigue globale, on retrouve plein de petits segments narratifs de deux ou trois épisodes qui mettent en avant un personnage en particulier. J'ai trouvé cela assez intelligent et cela évite de faire trainer une intrigue sur toute la saison. Ici, chaque personnage a son heure de gloire pendant un court instant avant de passer au suivant. Cela arrive donc que certains personnages soient énormément en retrait à un moment pour revenir en force quelques épisodes plus tard. C'est par exemple le cas de Jason Street, le joueur paralysé, dont l'histoire fluctue assez bien tout au long de la saison et grâce à ça on évite d'être trop envahit par cette intrigue, qui même si intéressante et émotionnelle, peut devenir lassante sur le long terme.   Mais le personnage qui lui est toujours sous les projecteurs est Eric "Coach" Taylor, incarné par l’époustouflant Kyle Chandler. Friday Night Lights ne serait rien sans cet acteur et le travail qu'il a fournit dans la série. Cette première saison le porte sur un piédestal et à raison puisque le Coach est un homme à la personnalité forte et brutale tout en possédant une empathie parfois déstabilisante. Il voit beaucoup de choses dans ses joueurs et essaye de tout faire pour qu'ils reprennent leurs vies en main et accèdent au futur qu'ils méritent. J'ai trouvé que ce message était vraiment intéressant et très parlant pour les jeunes qui regardent la série. Même si on parle de football, tous les dialogues du Coach sont valables pour autre chose. Il s'agit de se respecter, de croire en soi et de donner son maximum pour réussir. C'est un message universel, ici transmit via le football, ce qui, j'imagine, le rend encore plus accessible pour le public américain.   J'ai également été vraiment fasciné par l'histoire de certains personnages, comme par exemple Matt Saracen (Zach Gilford) avec qui j'ai immédiatement connecté. Il est d'ailleurs le personnage qui m'aura fait passer le plus d'émotions tout au long de la série. Son couple avec Julie Taylor (Aimee Teegarden) est vraiment sympathique et la personnalité des deux personnages fait que l'on a pas quelque chose de trop cliché. Le fait que Julie soit la fille du Coach donne lieu à pas mal de moment assez marrants.   J'ai tout de même été étonné d'être aussi fasciné par l’élément football de la série. Qu'on le dise clairement, je ne suis pas un sportif, je ne l'ai jamais été et je ne le serais jamais. Je n'ai jamais regardé de sport à la télévision et encore moins en vrai. C'est quelque chose qui ne m'attire pas et même m'ennuie profondément. Pourtant, j'ai vraiment adoré les séquences de matchs de cette série. Cette première saison est d'ailleurs la meilleure à mes yeux concernant cet aspect puisqu'elle possède une fraicheur et m'a fait découvrir ce sport. L'épisode mythique "Mud Bowl" en fin de saison était génial et l'ultime match et la victoire des Panthers vraiment jouissif. On prend un plaisir étrange à suivre ces joueurs fictifs évoluer sur le terrain, avec les problèmes et les moments de joie que cela comporte.
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Friday Night Lights, Saison 2   Cette deuxième saison commence avec pas mal de bouleversements puisque le Coach a quitté Dillon pour Austin. J'ai bien aimé qu'ils décident de bousculer la série aussi rapidement. Ainsi on se rend plus facilement compte de l'influence que Coach a eut sur la ville en une saison de football. La victoire du championnat mais surtout l'aide et le soutien envers ses joueurs. Ils sont tous très affectés par son départ et se sentent comme abandonnés. Pour certains, le Coach était ce qui s'approchait le plus d'une figure paternelle et je n'ai pas de mal à comprendre leur désespoir lorsqu'il est partit.   Heureusement, Buddy est là pour sauver la partie. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit le cas mais Buddy est un de mes personnages préférés. La série ne serait pas la même sans lui et il apporte une dose d'humour non négligeable tout en offrant des scènes de réelle émotion, dévoilant un homme maladroit mais débordant d'amour pour sa famille et sa ville. Toujours est-il que Buddy veut le retour du Coach et magouille pour le faire revenir. J'ai trouvé ça bien ficelé et un point d'intrigue intéressant.   Une de mes histoires préférées de cette saison est l'intrigue de Landry et Tyra. Je ne m'attendais pas à trouver une intrigue policière s’immiscer dans Friday Night Lights et j'ai donc été agréablement surpris. L'arrivée de Glenn Morshower dans le rôle du père de Landry m'a beaucoup plus, ayant adoré l'acteur dans la plupart de ses autres rôles. J'ai vraiment trouvé cela bien de développer Landry et Tyra en parallèle l'un de l'autre.   A côté on retrouve Jason Street, dont l'intrigue à mes yeux aurait du être conclue à la fin de la première saison. Car il est évident que les scénaristes ne savaient pas vraiment quoi faire du personnage et il sert, tout du moins dans cette saison, qu'à faire interagir Tim et Lyla. C'est dommage car le personnage était intéressant dans la première saison et mettait avec beaucoup d'intelligence en avant l'aspect fatal du football dans le sens où tout peut s'arrêter en un instant. Il faisait également passer un vrai message d'espoir avec Herc qui lui ouvrait les yeux sur sa nouvelle vie. L'ultime point d'intrigue tombait un peu comme un cheveux sur la soupe et l'arrêt prématuré de cette saison n'apportait aucune conclusion à cette histoire.   Mais où la première saison était cette de Matt Saracen, celle ci est celle de Brian "Smash" Williams. C'est la dernière année de lycée pour le joueur, et donc sa dernière année de football à moins d'être recruté par une des universités sportives. Une grande partie de la saison tourne autour de ça et bouscule le personnage, qui, on s'en rend compte assez rapidement, n'est au fond encore qu'un gamin. Smash permet d'explorer également des aspects sociaux comme le racisme, ou en tout cas le malaise de voir un garçon noir sortir avec une fille blanche. C'est vraiment bien traité et d'un naturel désarmant. Là encore, la fin de saison prématurée empêche de conclure l'histoire de Smash, qui sera reportée en début de saison suivante.   Quelle est donc la raison de cet arrêt brutal et auquel, franchement, je ne m'attendais pas. La grève des scénaristes de 2007-08 est un évènement qui rôde encore sur le monde des séries télévisées. Il faut avouer que j'avais totalement oublié que Friday Night Lights avait été diffusé dans la même période et avait donc souffert, comme beaucoup d'autres séries, de cette grève. Du coup, sept des vingt deux épisodes prévus pour cette deuxième saison n'ont pas été tournés, empêchant de conclure la totalité des intrigues mises en place dans les quinze épisode diffusés. J'ai vraiment été frustré de constater ça et cela m'a un peu fâché avec la série (pendant quelques jours à peine, je vous rassure!)
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Friday Night Lights, Saison 3   Cette saison commence assez bizarrement puisque étant donné qu'on ne connait pas vraiment la conclusion de la saison précédente, on ne sait pas sur quel pied danser. Heureusement, on nous balance assez vite quelques informations pour nous resituer. Quelque part, j'aurais peut être aimé qu'ils empiètent un peu sur la troisième saison pour conclure la deuxième, mais j'aurais été peut être d'avantage frustré si par la même occasion cela réduisait cette saison, qui était déjà réduite à treize épisodes.   On apprend donc que les Panthers ont échoué avant la finale lorsque Smash a été blessé au genou. C'est ainsi que commence le premier vrai arc de départ pour un des personnages principaux. Je pense que c'était une bonne idée de garder Smash dans cette troisième saison et de lui donner un vrai départ, pas un dans les coulisses qui n'aurait marqué personne. Ici, le garçon tombe au plus bas, convaincu que sa carrière est finie. Mais avec l'aide du Coach et le soutient de sa famille il retrouve du poil de la bête et parvient à être enrôle dans une université prestigieuse. J'étais vraiment triste de voir partir Smash, un personnage qui me laissait perplexe au départ mais que, au fil des épisodes, je trouvais de plus en plus sympathique et facile à connecter avec. D'ailleurs, il représente tellement pour la série qu'il est le seul qui fera des caméo réguliers dans les saisons suivantes à la télévision lors de matchs de football, permettant aux autres personnages de garder un œil sur lui. Et ça fait plaisir.   Le thème de cette saison est assez différent de ce qu'on a pu voir jusqu'à présente, puisqu'au lieu de se battre contre d'autres équipes, Coach doit faire face à une menace interne grandissante en la personne de Joe McCoy. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée de bousculer un peu le Coach, qui est un peu un idéaliste et parfois un peu naïf, il faut l'avouer. On met également l'accent sur l'importance de l'argent et des sponsors qui influencent énormément les Panthers, au grand désespoir de la famille Taylor qui bataille sur plusieurs fronts dans l'optique d'aider les jeunes de Dillon, rien d'autre. L'arrivée des McCoy bouleverse également la vie de Matt qui se retrouve petit à petit expulsé du rôle de Quaterback mais reprend sa place lors du dernier match, ne parvenant cependant pas à faire gagner les Panthers.   Au cours de cette saison on voit également se dessiner quelque chose qui prend tout son sens lors du dernier épisode : la réouverture du second lycée de la ville, East Dillon High et la séparation géographique des élèves. McCoy parvient à faire renvoyer le Coach à qui on propose d'aller travailler dans la seconde école où une équipe de football va être créée.   Cette saison était vraiment sympathique et rattrapait avec intelligence la saison précédente. J'ai trouvé la conclusion de Smash vraiment belle, optimiste et donnant le temps à l'acteur de briller une dernière fois. La tension globale de la saison autour du Coach était géniale mais j'ai été un peu déçu par certaines intrigues annexes comme celle de Julie qui est parfois exaspérante au possible. L'histoire de Jason Street arrive enfin a sa conclusion et le personnage quitte la série sur une note positive et même assez émouvante.
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Friday Night Lights, Saison 4    La saison du renouveau pour Friday Night Lights puisque l'on commence sur de toutes nouvelles bases. En fin de saison précédente, le Coach est transféré à East Dillon High, le nouveau lycée de la ville qui se trouve du côté défavorisé de Dillon. Il faut dire que jusqu'à présent on avait exploré qu'en surface via Smash les quartiers pauvres. Ici, on va plus loin et on aborde le sujet des quartiers sensibles, dangereux. C'est une bonne chose pour la série car cela apporte du sang neuf dans le casting et permet d'avoir une nouvelle intrigue basée sur une dynamique intéressante : l'opposition entre les Panthers et les Lions, la nouvelle équipe du coach.   Alors que cette saison est l'occasion de démarrer avec plein de nouveaux acteurs, trainent encore pendant quelques épisodes des têtes connues avec par exemple Tim Riggins qui quitte l'université pour revenir à Dillon. Je trouve que c'est dommage de gâcher l'évolution du personnage qui avait pourtant eut une belle évolution pendant la saison précédente. Il aurait été plus sage de conclure son histoire en quelques épisodes. Mais non, Tim est probablement une des raisons du succès de la série et malheureusement il va être utilisé dans tous les sens et pas vraiment dans le meilleur intérêt du personnage. On se rend compte alors qu'il est d'avantage là pour faire interagir Billy et Becky et que ses multiples retournement de situations n'ont pas vraiment de logiques, dommage.   Du côté des personnages qui restent à Dillon, il y a Matt, que lui je n'avais pas envie de voir partir. Et je suis d'ailleurs vraiment content qu'il soit resté puisqu'il offre un arc narratif dans cette saison qui est vraiment stupéfiant et inattendu. En effet, la mort du père de Matt m'a vraiment surpris et laissé bouche bée. L'épisode "The Son", qui met en avant le deuil de Matt m'a vraiment retourné et j'avoue sans honte avoir lâché une larme devant certaines scènes poignantes. Je ne m'attendais clairement pas à être aussi bouleversé et touché par cette série. Zach Gilford, l'acteur qui incarne Matt, est époustouflant, tout simplement.   En parallèle, le Coach essaye de construire une équipe de joueurs pouvant tenir la route face à la concurrence des Panthers qui font tout pour avoir le meilleure équipe et gagner le championnat. On voit une fois de plus l'envers du décors et la magouilles politiques et sportives pour récupérer de bon joueurs. J'ai du coup bien aimé l'introduction de Luke et son arrivée chez les Lions. A côté, la nouvelle équipe offre un panel de nouveaux personnages hauts en couleurs qui mettent en avant la culture afro-américaine désabusée et délaissée. Le Coach tente petit à petit de s'imposer comme un soutien auprès de ces ados, mais ce n'est pas facile lorsqu'il ne connait rien de ce monde et de ces règles.   J'ai beaucoup aimé la rivalité Panthers/Lions et l'objectif des Lions qui n'est pas de gagner le championnat mais de vaincre leurs rivaux, tout simplement. Au fil des épisodes ils tentent de regagner leur fierté, malgré les problèmes d'équipes et de joueurs qui ont tous une forte personnalité. Cependant, ces nouveaux personnages apportent surtout une bonne dose d'humour.   Cette quatrième saison est une réussite avec un renouveau extrêmement bien amené et très intéressant. Je regrette un peu les quelques personnages qui stagnent comme Tim Riggins mais c'est largement rattrapé par l'arc sur la mort du père de Matt qui est probablement un des moments de télévision les plus émouvants que j'ai pu voir à ce jour. 
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Friday Night Lights, Saison 5   Cinquième et ultime saison pour Friday Night Lights. On sait, dès le début, que c'est la dernière saison. Aussi, pas de grande surprise au niveau du championnat puisqu'on sait que les Lions seront en finale. Savoir s'il gagneront, ce n'est pas la même chose.   A vrai dire, j'ai trouvé que le football passait un peu en arrière plan lors de cette saison qui tentait d'apporter la meilleure conclusion possible aux différents personnages de la série. Je pense que c'était une bonne décision et cela permet de tourner la page sans trop de regrets.   Dans cette saison on retrouve Julie qui part pour l'université et qui, fidèle à elle-même, enchaine les erreurs de décisions et s'enfonce dans des situations assez improbables. Je ne suis vraiment pas fan du début de saison et de son étrange flirt. J'ai par contre été vraiment content lorsqu'elle arrive devant la porte de Matt, à Chicago. Il est clair que ces deux personnages sont faits pour finir ensembles et j'étais vraiment content que la série décide de la réunir pour la fin. La scène de la demande en mariage était mignonne et la demande de la main de Julie au Coach tout à fait géniale et hilarante. C'est dans ces scènes là où j'adore Kyle Chandler et où son personnage est le naturel.   Tim Riggins sort de prison après s'être sacrifié pour son frère. J'ai été content de l'absence du personnage pendant une grande partie de l'épisode, laissant ainsi l'occasion à d'autres personnages de prendre un peu d'ampleur. C'est vrai que Tim prenait beaucoup de place, et sans grande raison qui plus est. Ainsi cela donne l'occasion à Becky de se développer d'elle même et j'ai trouvé que cela permettait surtout à Mindy et Billy de mieux se construire que dans les saisons précédentes. Je suis d'ailleurs agréablement surpris par le fait que les scénaristes aient donné l'occasion à ces personnages très secondaires du début de série à venir sur le devant de la scène par la suite.   Petits clins d’œils à Smash et rapide apparition de Jason Street qui font plaisir, mais surtout le retour de Tyra, ravissante en brune, que je suis heureux de revoir maintenant qu'elle a pris sa vie en main. Après l'avoir vu se débattre pendant trois saisons, on ne peut qu'être satisfait de sa conclusion, et surtout de l'importante influence qu'à eut Tami sur elle. Le retour fugace de Landry également, même si il n'aura pas de scène avec Tyra. J'aurais bien aimé les revoir une dernière fois ensemble, mais cela prouve qu'ils ont simplement pris deux routes différentes.   Une grosse partie de l'intrigue de la fin de saison est le possible départ des Taylor et la pression sur les épaules du Coach vis à vis de sa femme qui s'est sacrifiée pendant dix huit ans pour lui. J'ai trouvé que la fin était elle pour eux deux. Le Coach a bien évidement pris la bonne décision en la suivant et j'aurais été bouleversé si le couple avait mal terminé.   Niveau football enfin, on voit dans cette saison les Lions arriver au sommet de leur gloire et arriver jusqu'à la finale du championnat. Toute cette saison explore les différents joueurs mais principalement Vince et Luke et leurs problèmes familiaux respectifs. J'ai trouvé parfois cela un peu trop mais en même temps tellement crédibles. A la fin, les Lions disputent leur dernier match et l'emportent, devenant les champions juste avant que leur équipe de disparaisse en fusionnant avec les Panthers. C'est un assez beau retour aux sources après la division de Dillon.   On quitte la série sur une belle note d'espoir, avec tous les personnages à la place qu'ils méritent.
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Friday Night Lights a été une expérience à laquelle je ne m'attendais pas. Premièrement car je ne m'attendais pas à aimer tellement une série qui parle de sport, encore moins de Football Américain dont je ne connaissais aucunes règles et très mal la culture qui l'entourait. Je dois avouer qu'au delà de ça, ce qui est vraiment marquant dans cette série, c'est l'évolution de ses personnages et leurs interactions. Il est clair que le football n'est qu'un moyen de faire passer un message et que le vrai cœur de la série est son groupe ses personnages.   J'ai beaucoup apprécié le style presque documentaire, très authentique de la série. J'ai découvert la culture Texane et un principe communautaire qui nous est vraiment inconnu en France. On y voit des gens être présents pour leurs voisins, des gens simples et parfois un peu perdus mais qui sont toujours prêts à se sacrifier pour aider les autres. Cela m'a vraiment parlé et on aurait presque envie de faire partie de cette communauté.   En conclusion, Friday Night Lights se hisse dans le classement de mes séries préférées pour la simple en bonne raison qu'elle a réussit à me faire rire et pleurer, et possède à la fois une richesse et une originalité qui me font penser que je ne pourrais jamais voir quelque chose de comparable.

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