Mardi Claude Guéant a lancé à son corps défendant un nouveau feuilleton, pour le dire aimablement, ou déclenché une nouvelle affaire pour être plus proche de la vérité. L’enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a amené les investigateurs à s’interroger sur des virements en provenance de l’étranger pour un demi million d’euros, arrivés sur un compte de l’ancien ministre, lequel s’est maladroitement défendu en donnant des explications tellement peu convaincantes que Roselyne Bachelot, sensée être dans son camp politique, a déclaré « Soit c’est un menteur, soit c’est un voleur ! ». Une formule qui a le mérite d’être claire et qui devrait faire florès. Nous attendons la suite avec une impatience gourmande.
Les hommes politiques nous mentent, certes, mais n’est-ce pas rassurant ou réconfortant de savoir qu’à notre époque pleine de turbulences, il y a encore des choses qui ne changent pas !
Le même jour et pour faire bonne mesure je suppose, nous avons appris que Thomas le fils de Laurent Fabius s’était offert un appartement de sept millions d’euros dans Paris. Pourquoi pas ? Ce qui étonne, c’est que ce garçon sans emploi, ne soit pas soumis à l’impôt. Là encore nous attendrons le résultat de l’enquête car, comme saint Thomas (un autre, bien entendu) nous tenons à le voir pour le croire.
Mercredi soir, cierges et prières n’ont rien pu. Barcelone, l’équipe espagnole salement cuitée lors de son court séjour à Munich, s’est pris une nouvelle murge dans son troquet favori cette fois. Avec un 4-0 à l’aller et un 3-0 au retour, c’est la musette bien pleine que les potes à Messi sont rentrés se coucher. Les deux fois, c’est le Bayern qui paya les tournées.
Dans Le Monde daté de vendredi, je lis « Les terres propices à la culture de la vigne se réduiraient de 68% en Europe méditerranéenne d’ici à 2050 à cause du réchauffement climatique » selon une étude scientifique parue dans une revue américaine. Même le pinard va finir par manquer, autant dire que cette fois nous sommes réellement mal barrés. Une seule solution, remplir vos caves de flacons de vos couleurs préférées, en espérant en avoir assez pour assurer vos vieux jours. Une version française de cette antienne déjà amorcée par les mouvements survivalistes américains.
Enfin, pour terminer ce billet sur une note heureuse, une photo de Christophe Ena (agence AP) dénichée dans le même journal, montrant François Hollande avec Letta, sa nouvelle compagne. Leur timidité amoureuse est tellement touchante et évidente sur ce cliché, qu’on ne peut s’empêcher de leur souhaiter tout le bonheur possible.