François Curlet, FUGU, au Palais de Tokyo

Publié le 05 mai 2013 par Onarretetout

L’art contemporain, l’art conceptuel, c’est celui qui fait l’humour. François Curlet évoque, dans un entretien publié dans Howard 3 (édition Palais de Tokyo), le Professeur Choron, Hara Kiri, et ajoute : « Par la suite, on apprend aussi à apprécier le rire silencieux ». Le maïs déjà popcorn (sans doute un maïs OGM), la grosse tête qu’on se prend dans la vitrine (et pas seulement la tête !), le Moonwalk que les photographes tentent de saisir au passage, le porte-clef  à la taille d’un fauteuil, tout donne à rire, à sourire, à jouer avec les codes d’une société qui en déborde. Se poser alors quelque temps dans le salon Rorschach, s’interroger sur le sens de l’image et, finalement, s’apercevoir que les bouteilles de whisky (USA) et de vodka (URSS) sont solidement fixées au siège : illusion quand tu nous tiens !

  

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