Le chimiste allemand BASF, connu pour ses insecticides, insiste depuis deux ans auprès de la Commission de Bruxelles afin d’obtenir son agrément pour une pomme de terre transgénique riche en amylopectine, un composant de l’amidon, qui ne le destine pas à la consommation humaine, mais à la fabrication de sacs en papier biodégradables, qui prendront, à ce titre, place dans le panier de la ménagère.
Dans une lettre ouverte, en réponse aux critiques formulées par des écologistes à l’encontre de cette pomme de terre dénommée Amflora, BASF affirme qu’elle est sûre et protège l’environnement et exhorte Bruxelles à statuer sans nouveaux retards.
En fait, BASF cherche à se lancer sur un créneau très convoité en déposant un premier brevet OGM actuellement dominé par Monsanto avec lequel il coopère pour mettre au point un maïs résistant à la sécheresse.