Le site liste une vingtaine de points susceptibles de donner lieu à contestation : l'endroit exact où l'infraction a été commise, le matricule de l'agent verbalisateur, l'article du code de la route ou de l'arrêté municipal s'y référant... Vous cochez, vous donnez vos coordonnées personnelles et vous obtenez un PDF prêt à être envoyé. Le site lancé début avril a déjà contribué à la contestation de 1200 PV.
L'idée allant sans doute faire des émules, on pourrait demain avoir des lettres automatiques pour par exemple contester :
Les 5 euros que demande Velib pour changer une carte dont la puce reste muette. On ajoutera que l'opérateur a affirmé : « Je vois. C'est un problème que l'on a souvent avec nos cartes ». Bien entendu, vous avez précisé qu'il ne semble pas logique que dans ce cas le client paye, mais l'opérateur a la réplique incontestable : « Si c'est logique, car chez nous, tous changements de carte sont payants ».
Les décomptes téléphoniques hallucinants qui sont incontestables car dixit le service commercial : « l'ordinateur ne ment pas. »
Les assurances qui ont rassemblé tous les caractériels pour vous décourager d'envoyer votre demande.
Les garantis qui ne couvrent juste pas le problème que tout le monde a.
Les milliers de contestations préformatées seront notées en fonction du profit que l'on peut en tirer. La constaTic deviendra un sport et une source de revenus.
Fiction ? Pas sûr. Des contacts fréquents avec des hot line ont une tendance à échauffer le cortex du consommateur. Connaissant le degré limité de sa patience, il ne va pas tarder à trouver des solutions pour se calmer.