Alors que les jours rallongent les jupes des filles raccourcissent et s’ornent de volants qui flirtent avec le vent découvrant des cuisses rosissantes aux premiers rayons de soleil. Des hommes croisent leur chemin, et certains se retournent et je les surprends tout sourire interrompre leur marche, se retourner, accompagner de leur regard concupiscent les croupes mouvantes qui déjà s’éloignent et leur échappent. Ils imaginent ces formes fermes et fuyantes sous leurs mains, que jamais ils ne possèderont, qui jamais ne seront leurs, et reprennent leur chemin, pauvres Ulysse sans Pénélope, vers d’autres rêves, d’autres voyages et d’autres sirènes.
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