Vous en avez sans doute entendu parler aujourd'hui, Indochine vient de sortir un nouveau clip issu de BLACK CITY PARADE. Avec "College Boy", Nicola Sirkis et sa bande ont tenu à dénoncer la violence émergente dans les cours de récréation, trop souvent occultée. Réalisé par Xavier Dolan, le clip met en scène une bande d'écoliers à première vue adorables, mais qui vont faire vivre un enfer à un de leurs camarades en lui infligeant les pires crasses. La violence va crescendo et la chanson se termine dans un bain de sang sur un crucifix.
Evidemment, un déchainement de haine de ce genre n'a pas tardé à hérisser le poil des âmes sensibles. Pourquoi une vidéo aussi trash ? Beaucoup dénoncent un buzz voulu de la part du groupe, mais Indochine n'agit pas de la sorte. Nicola Sirkis a toujours défendu les causes qui lui semblaient justes (homophobie, liberté de la presse, excision…), et n'a jamais utilisé ses chansons pour augmenter sa visibilté. Rappelons que le groupe a traversé le désert dans les années 90, donc un coup médiatique aurait déjà été tenté à cette époque. Le plus choquant pour l'opinion publique, c'est certainement qu'il est difficile d'envisager qu'un groupe français avec une image lisse et propre comme celle qu'a Indochine puisse heurter les sensibilités à ce point. L'année dernière, un autre groupe français, The Shoes, s'était fait remarquer avec un clip assez violent.