Magazine Humeur

La bonne attitude

Par Ephe
Je viens de réaliser quelque chose de très important en lisant le blogue d'Une femme libre. 
Ça fait un certain temps que j'aime l'énergie de cette femme. Sa vision des choses et l'attitude qu'elle a fasse à la vie, aux épreuves et aux situations. J'admire beaucoup cette attitude qui malgré tout, est positive. 
Mon jeune frère a eu des problèmes de drogue. Il est même aller dans un centre quelques semaines mais il n'a pas tenu et est revenu en jurant qu'il ne toucherait plus jamais à ça. Les drogues dures. Mais il fume du pot ça je le sais. Mon autre frère aussi car il fume parfois ensemble. Mais pas ma mère. Elle ignore qu'il continu a en fumer. Elle croit qu'il fume seulement la cigarette.
Je vous dit ça, parce que par après, cette situation est vitale fasse à l'agissement de mes deux parents vis à vis mon jeune frère. Il a été près de 2 ans sans boulot à aller chez papa et après chez maman pour survive. Mon autre frère l'ayant mis dehors car il ne  pouvait plus rien payer. 
L'attitude de mes deux parents et même de moi et mon autre frère était très protectrice envers jeune frère. On avait peur pour une rechute. 
Mais par après, beaucoup plus tard, il s'est avéré que ma mère n'en pouvait plus d'avoir jeune frère chez-elle. Elle est habituée à vivre seule et jeune frère ne foutait rien de ses journées. Enfermé dans sa chambre 24h/24 n'en sortant que pour aller se chercher à manger et pour aller à la salle de bain.
Jeune frère a toujours pu faire ce qu'il voulait. Il est 10 ans plus jeune que moi. Il a eu toute les libertés et les permissions ainsi que les cadeaux qu'il voulait car mes parents se sentaient coupable. Jeune frère a connu le plus dur de la séparation de mes parents. Selon eux. Par culpabilité, ils ont essayé de racheter ce qu'ils ne pouvaient pas lui offrir. 
J'ai jouée à la mère avec lui. Jamais il ne me verra comme sa sœur. Il me voit comme sa 2e mère. Fatigante, toujours sur son dos, toujours à lui faire la morale à essayer de l'aider. Pendant que mes amis s'amusait, moi je devais aller chercher jeune frère à l'école, lui faire ses devoirs (essayer, je n'avais aucun talent pour ça, ni la patience et ça finissait toujours en crise) et je devais le garder le soir pendant que ma mère étudiait dans sa chambre.
Quand jeune frère est revenu chez ma mère dernièrement car il n'avait pas d'emploi, j'ai dû lui en trouver un. Ma mère en pouvait plus. Ça semblait la fin du monde. Elle n'avait pas le temps à lui consacrer car elle travail beaucoup. Alors j'ai envoyé des CV au nom de jeune frère partout. Je lui ai dégoté une entrevue. Je me suis même fait passer pour son ancienne gérante de travail et ai chanté ses louanges pour qu'il puisse avoir l'emploi qu'il a effectivement décroché pour la lâcher 8 mois plus tard et retourner encore, chez ma mère...
Cette fois là, ça été moins long et il s'est trouvé quelque chose tout seul et est parti en appartement. Ma mère n'avait pas la même attitude que la première fois. Elle ne le laissait pas faire ce qu'il voulait. Alors il avait hâte de partir. 
Mais en écrivant ça, et en lisant les mots d'Une femme libre, j'ai compris quelque chose sur moi. Sur la façon que j'agissais. 
Nous ne sommes pas nos parents. Mais nous avons un peu de leur bagage génétique. Maintenant je comprends certaines choses.
Je ne sais pas si ça changera quoique ce soit, mais il y a une chose que j'aimerais bien arriver à améliorer et c'est d'avoir une meilleure attitude. Mon plus gros problème. Mais en lisant Une femme libre, je continu à m'en inspirer et faire un petit pas à la fois.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ephe Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines