Anecdote : Le thème de cet épisode a été choisi pour voir les différentes réactions qu'ont les personnages face à la mort d'un garçon.
J'ai bien aimé cet épisode. Pas adoré, mais il était très intéressant car comme dit dans l'anecdote, il permet avant tout de développer les personnages et d'offrir une vue plus précise du métier d'anthropologue et les risques liés à celui-ci. Il reste néanmoins moins bon que ce qu'offre d'habitude Bones qui nous a habitué à une dose intense de second degré et de la règle du no prise de tête tout en étant sérieux, plutôt absente dans cet épisode. Les épisodes étant divisés en deux intrigues, ça ne va pas être compliqué, il y en a une que j'ai bien aimée et l'autre moins. L'enquête était bien, celle de Hodgins moins. Let's go!
Les thèmes traités dans cet épisode étaient de nouveau particulièrement sombres, ça contribue certainement à la dynamique un peu plus tendue qui le parcoure. L'enquête tourne donc autour de la disparition d'un jeune garçon (entre 6 et 10 ans sauf erreur) qui, on le découvrira plus tard est mort dans un parc. Contrairement à l'épisode précédent, l'intrigue était particulièrement sympa car très humaine et servie par un circuit narratif bien mené. La série corrige habilement sa mauvaise habitude du manque d'équilibre dans la distribution des indices, un point de gagné là-dessus. Ce qui est intéressant c'est que les indices ne contribuent pas tous à la résolution de l'intrigue, par exemple on apprend que Charlie (l'enfant tué) a été accueili par une mère attentionnée après la mort de sa mère biologique. On met ça en parallèle avec le passé de Brennan qui nous révèle qu'elle a elle aussi été placée dans un foyer. Au niveau de l'enquête elle-même, on suit presque le même rituel (à noter simplement la correction citée en dessus) et on finit par apprendre que le pédophile et meurtrier est le voisin, on l'avait aperçu dès le lancement de l'investigation (son fils aussi d'ailleurs). Les camera men insistaient sur le fait de montrer leurs visages donc évidemment ils devaient contribuer à la solution de l'enquête. J'ai pas trop été surpris ici, pour moi c'était plutôt évident vu l'accent mis sur les visages dès le début de l'épisode. En général, une enquête bien maîtrisée, reposant sur des thèmes délicats mais bien traités. On retrouve également la dynamique entre Temperance et Booth, moins placée sous le signe de l'humour c'est peut-être pas si mal au final puisque ça permet de rester sur une note homogène.
À côté de ça, on apprend des choses sur Hodgins. Après Zach, c'est Hodgins. C'est pas un personnage que j'apprécie beaucoup, il me laisse assez indifférent en fait donc bon son intrigue n'était pas des plus passionnantes. On découvre néanmoins qu'il est riche et que sa famille est un grand contributeur au Jeffersionian ce qui le fait être le patron des autres membres de l'équipe. Bon, le coup de 'je ne veux pas être le patron de qui que ce soit' c'était pas très bien trouvé, assez faux et conventionnel. Ca a au moins le mérite d'avoir mis le doigt sur la thématique du on ne connaît personne complètement.
On revient à l'enquête qui permet surtout d'approfondir le personnage d'Angela. Zach aussi, mais moins. On avait déjà vu son caractère très sensible face aux corps des victimes mais là quand il s'agit du squelette d'un jeune garçon, la question est posée sous un angle différent. J'ai bien aimé ce point et puis le personnage est sympathique. Ca montre que même si on aime notre boulot, c'est pas l'extase tous les jours. Les séries (surtout les formula shows) ont tendance à rendre cet aspect là utopique et Bones le développe de manière juste sans rentrer dans les répliques déjà vues partout. Non c'était bien.
En bref : Un bon épisode, plus ombré dans son ambiance mais réussi grâce à ses dialogues pointus et son développement autenthique.
Note : l'épisode sera diffusé ce soir sur M6 à 22h20 (après le 1x06, vive la logique). ;)
Plus : le générique de la première saison qui montre l'esthétique exemplaire de la série