Le titre peut être lu de deux manières différentes. Au choix, une apostrophe à la famille, puis deux choses lui étant adressées successivement OU une suite de 3 expressions sensées résumer en vrac le contenu de cet article. Vous l’aurez compris, si je prend la peine de l’expliquer, il s’agit de la 2ème option.
Ou « du pardon et de l’amour au sein d’une famille ». Je vous ai peut-être perdu, le sujet et peut-être chiant, mais je m’en fout certainement.
Cette envie d’en parler m’est venue après une discussion entre amis. La conclusion de chacune de nos histoires était : notre mère nous pardonnera et nous aimera, quoi que l’on fasse ou que l’on devienne.
À l’adolescence, on croit toujours, à l’issue d’une connerie plutôt grave, que notre mère nous tuera, qu’elle ne comprendra pas voire qu’elle nous reniera. Mais non, une maman pardonne toujours. Même si son fils est gay et qu’elle est homophobe, même si elle est catho et que sa fille doit avorter, enfin vous voyez quoi ! Le truc c’est que si la connerie (ne soyez pas choqués maintenant que j’ai dit le mot gay et que je continue à employer le terme connerie, c’est bon, vous voyez ce que je veux dire), est un peu moins grave, ça passe pas. Si tu fumes des joints, tu vas en pension, mais si tu tues quelqu’un, tu es couvert.Je ne veux pas faire croire que je vis dans un monde de Bisounours où toutes les mamans sont formidables. Je SAIS qu’il y a des connasses partout et malheureusement, ça tombe parfois sur vos géniteurs. Mais il y a quand même des retournements de situations. Vous pensez que votre mère est un monstre, et en fait elle se transforme en être compréhensif au moment où son 7ème sens maternel ressent les ondes de votre petit cœur meurtri. Et ben je trouve ça beau ! On y pense pas assez ! Le sens de famille prend tout son sens quand on réalise ça. Je t’aime quoi que tu sois. Cette affirmation met un peu plus de temps à s’installer dans l’esprit de la progéniture. Mais ça arrive, tôt ou tard, avec plus ou moins d’impuissance.
Colette et son fils Simon