Suite à une série de rapts ayant visé des ressortissants français à Madagascar, des éléments des GIPN et GIGN basés à la Réunion sont venus sur l’île, à la demande du gouvernement français.
En effet la sécurité des Français résidents à Madagascar inquiète la France car en seulement 2 semaines, trois d’entre eux ont été la cible de ravisseurs exigeant des rançons. Le dernier kidnapping en date a visé le directeur général d'un groupement économique français. Celui-ci a été relâché au bout de 72 heures, après que ses proches se sont acquittés d’une rançon de 75 000€. Quelques jours avant ce rapt, un autre français, d’origine indienne, a failli tomber entre les mains de ses ravisseurs si le véhicule qu’il conduisait n’était pas resté coincé entre un bus et une Peugeot 205, selon les témoins.
Cette succession de faits a alerté le gouvernement français qui a dépêché sur l’île des éléments des Groupes d’intervention de la police nationale et de la gendarmerie nationale, venus de La Réunion. Les deux représentants français ont rencontré le directeur de la police judiciaire de Tananarive, le commissaire divisionnaire Marcel Velontsara et ont affirmé que les kidnappings contre rançon dont les Français sont les victimes, était au cœur de leur préoccupation .