Un haut responsable du ministère turc de l’Énergie a indiqué à l’AFP, jeudi 2 mai, que le consortium franco-japonais Areva / Mitsubishi Heavy Industries avait été choisi dans le cadre de l’appel d’offre portant sur la construction de la seconde centrale nucléaire turque.
Selon cette source anonyme, qui s’est exprimée à l’occasion de la visite en Turquie de Shinzo Abe, chef du gouvernement japonais, « un accord intergouvernemental doit être signé entre les Premiers ministres des deux pays vendredi« .
Le contrat, estimé à plus de 15 milliards d’euros, prévoit la construction de quatre réacteurs moyenne puissance Atmea-1 (1100 MW unitaire) sur le site de Sinop. Les travaux débuteraient sur les bords de la mer Noire courant 2017 pour la mise en service de la première tranche en 2023.
La Turquie s’est attelée à la construction de 3 centrales nucléaires sur les 5 prochaines années afin de réduire sa dépendance à l’importation d’énergie (notamment de Russie et d’Iran).
A noter également que cette victoire du consortium franco-japonais constitue le premier contrat décroché par une entreprise nucléaire nippone depuis la catastrophe de Fukushima en 2011.