A l'occasion d'une visite dans une crèche d'entreprise à Clichy, Xavier Bertrand et Nadine Morano ont défendu la politique familiale du gouvernement :
"Après tout ce qu'on a pu entendre, il faut remettre les pendules à l'heure, non seulement la politique familiale, ça marche, mais nous allons la renforcer".
Les ministres ont affirmé que la politique familiale du gouvernement allait "mettre l'accent" sur la petite enfance.
"Nous allons passer à la vitesse supérieure en matière de créations de places, et donner la liberté de choix pour les parents entre crèche municipale, d'entreprise, et assistante maternelle".
Et le choix de garder son enfant à la maison, il ne compte pas ? Non, puisque les allocations vont baisser. Cette politique familiale est anti-familiale. La mise en route du droit opposable à la garde d'enfants d'ici 2012 nécessitera un milliard d'euros.
"Nous savons que nous aurons une branche famille dans les années à venir qui va bénéficier de moyens supplémentaires [ils seront utilisés pour] créer des places de garde d'enfants".
Un lecteur me rappelle à juste titre que le gouvernement ose nous faire croire que l'Etat serait à l'origine du financement des allocations familiales alors que celui-ci est principalement assuré par les cotisations salariales et patronales. Or, les cotisations ne sont pas un impôt sur le plan juridique et ne rentrent donc pas dans le budget de l'Etat. Puisqu'il faut remettre les pendules à l'heure, voilà qui est chose faite.