3ème de la série en cours, ce concert du 16 mars nous a ramené dans des lieux qui nous étaient familiers, puisque nous y avions donné une représentation de la Misa Criolla en 2009.
Nous avons retrouvé avec plaisir la chaleur et l’acoustique caractéristique de cette église aux plafonds charpentés et lambrissés de bois, et nous savions déjà que la maîtrise du son y serait moins problématique, que sous des voûtes et des piliers de pierre.
L’église, bien que de taille modeste présentait un parterre bien garni, et nous avons revu avec plaisir quelques têtes qui ne nous étaient pas inconnues. Dans une petite salle attenante, le public eut le loisir à la pause, de venir déguster quelques pâtisseries avec une boisson, pâtisseries confectionnées bénévolement par des choristes.
Par contraste avec notre précédente prestation, pas de mauvaise surprise au niveau du chauffage : tout baigne !
Ceci peut passer pour un détail, mais n’en est pas un, lorsque l’on sait que l’essentiel du récital repose sur un postulat : il faut un minimum de voix, et aux choristes et aux solistes. C’est la condition "sine quoi non" pour une prestation vocale, et la voix pour un chanteur exposé au froid et aux courants d’air , c’est bien connu : ça va - ça vient, et ça peut disparaitre très facilement, surtout lors d’un marathon qui va durer échauffement et concert compris, environ 4 heures !
Rendez-vous à la prochaine, le 13 avril en l’église Sainte Croix à Montélimar 20h30 – qu’on se le dise !